C’est le mot employé par la citoyenne américaine Zarna Garg, humoriste de son métier et rompue de ce fait aux petites provocations significatives qui permettent de mieux comprendre les paradoxes non exprimés de la vie politique. Née à Bombay et arrivée aux Etats-Unis adolescente pour échapper à un mariage arrangé, elle a dit les choses très simplement lors d’un podcast très suivi dont elle était l’invitée : « En matière d’immigration, les Indiens sont, dans leur grande majorité, des immigrants légaux aux Etats-Unis. Cela signifie des années d’attente, des années de démarches administratives. Il y a des centaines, voire des milliers de vérifications, et il faut fournir ceci et cela. (…) Je peux vous dire que sous l’administration Biden, nous, la communauté indienne, la communauté immigrée, qui avions travaillé, obtenu des visas de travail et tout le reste pour venir ici, nous nous demandions : comment cela se fait-il ? Que se passe-t-il à la frontière sud et à la frontière nord ? (…) La communauté indienne adore Trump. C’est un fait. » Voilà de quoi faire bisquer l’ancienne candidate démocrate Kamala Harris, d’origine indienne.











