Insécurité généralisée : Orange ferme un site majeur à Marseille

Insécurité généralisée Orange Marseille
 

Dans les années 80, certains hauts gradés de la police ont dénoncé la naissance et la croissance de quartiers ne non-droit où policiers, pompiers et employés du gaz ne pouvaient plus pénétrer. Les médias ont minimisé la question et les politiciens refusé de la régler. Aujourd’hui le phénomène s’est généralisé à un point qu’il n’est plus possible de le masquer et qu’on le met au compte du « narcotrafic », alors que les causes de la violence sont nombreuses et principalement liées à l’immigration. C’est maintenant aux grandes entreprises d’en souffrir. Orange vient de fermer un site où travaillent 1.000 personnes dans le quartier Saint-Mauront à Marseille, le personnel se trouvant « en état de siège », selon le syndicat CFDT. La direction espère que le travail y reprendra vers la mi-décembre en cas de « retour à une situation apaisée dans le quartier ». La CGT a demandé à la direction d’Orange de « sécuriser durablement le site », ajoutant : « Y renoncer, plutôt que le sécuriser, serait un mauvais signal envoyé aux salariés et aux habitants des quartiers populaires. » On ne saurait mieux dire, mais rappelons que ce n’est pas aux entreprises d’assurer l’ordre dans les rues, c’est à l’Etat.