Des universitaires israéliens ont mis au point une intelligence artificielle qui traduit en anglais les textes akkadiens écrits en cunéiforme. Deux programmes existent, l’un qui traduit des textes latinisés, avec de meilleurs résultats, l’autre lisant directement le cunéiforme et donnant une traduction anglaise acceptable. Il lui arrive de former des phrases d’apparence grammaticale correcte mais qui ne signifient rien en anglais. Amélioré, le procédé pourra servir aux spécialistes de la Mésopotamie, qui sont peu nombreux, confrontés aux centaines de milliers de tablettes d’argile couvertes de cunéiformes non encore traduites, qui renferment des informations militaires, administratives, agricoles, etc., qui restent inexploitées à cause du petit nombre des personnes capables de les comprendre. La machine donnerait une première traduction approchée que l’archéologue n’aurait plus qu’à corriger, selon le professeur Gordin, l’un des concepteurs de cette intelligence artificielle.