Interview télévisée de François Hollande : pas un mot sur les causes du chômage et de la fin du modèle social français

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François Hollande lors de sa prestation télévisée sur France 2, le 14 avril 2016 à Paris. Tout « va mieux », madame la marquise.

 
Les Français ont boudé l’interview télévisée de François Hollande. Il n’a rien dit de substantiel sur la sécurité, l’invasion, le chômage, le modèle social français. On n’attend plus rien d’un homme qui ne peut même pas parler de la véritable cause de maux qu’il prétend combattre : l’ouverture des frontières.
 

Une interview télévisée qui élude la cause de l’abaissement de la France

 
François Hollande est triste comme une fausse ambulance de la Croix rouge après le cessez-le-feu. Plus personne ne tire dessus, le bashing c’est fini, il ne suscite plus qu’un immense ennui qui fait suite à une insondable défiance née d’innombrables mensonges eux-mêmes dus à une raison toute simple : il ne peut remédier en rien aux maux qui accablent la société française, l’invasion, l’insécurité, le chômage, ni restaurer la prospérité et le modèle social français tant vanté, pour la bonne raison que c’est la politique qu’il mène qui les cause. C’est la ligne politique imposée à lui-même et à ses concurrents dits de droite par les groupes de pression mondialistes qui provoque la catastrophe qu’il prétend affronter. Et cette politique se résume en trois mots : ouverture des frontières.
 

L’audimat aussi implacable pour François Hollande que le chômage

 
L’audimat, ce dieu de la télévision, est implacable : malgré tous les artifices accumulés pour racoler le plus de spectateurs possible, seuls trois millions et demi de Français ont regardé l’interrogatoire de François Hollande, moins de 14,3 % de parts de marché, contre 19,4 % à Falco, la série de TF1. Il a eu beau prendre l’air sérieux et plein de compassion pour expliquer sa pensée sur le chômage, ce serpent indressable dont la courbe n’en finit pas de ne pas s’inverser, il n’intéresse personne. Parce que son impuissance à faire, malgré les lois et les annonces, traduit son impuissance à penser : la cause du chômage étant l’ouverture des frontières, qui soumet une économie sinistrée à une concurrence déloyale, le chômage ne saurait être résorbé, ni même freiné, tant qu’on en maintient la cause, c’est à dire l’ouverture des frontières. La politique de François Hollande, et plus généralement la politique de la France depuis trente ans, c’est une politique de préférence pour le chômage.
 

L’ouverture des frontières siffle la fin du modèle social français

 
La même chose vaut évidemment pour l’insécurité et le terrorisme, dus à l’invasion d’un pays sans frontières. Et la chose est tout aussi vraie pour le massacre annoncé du modèle social français. L’ouverture des frontières menace celui-ci de deux manières. Parce que l’irruption de millions d’ayant-droit accroît lourdement les charges de santé, de retraites, et d’indemnisation chômage (sans compter les à-côtés) sans fournir de recettes correspondantes. Et parce que le dumping social du monde entier impose aux entreprises françaises qui veulent rester en vie de rogner peu à peu le fameux modèle social français, afin de garder un tant soit peu de productivité.
 
Coincé entre le libre échange sauvage à l’extérieur et la bureaucratie socialiste à l’intérieur, l’économie française se débat pour ne pas mourir. Les lois Macron et El Khomry ne servent à rien, sauf à illustrer cette contradiction fondamentale. Les Français avaient donc très légitimement autre chose à faire qu’à écouter le contorsionniste de l’Elysée leur jouer ses airs de pipeau sur le chômage et le modèle social français. François Hollande ment, sait qu’il ment, et ne peut que mentir : il n’est pas un vrai président de la république, mais le garde chiourme d’un système mondial qui impose aux galériens de ramer quand le bateau coule.
 

Pauline Mille