Regain de tension entre une partie des Démocrates et Israël

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La tension monte entre la Maison Blanche et la majorité républicaine du Congrès qui a récemment invité le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou à venir parler de la menace iranienne et de l’islam radical devant le Congrès sans en avertir l’administration Obama.
 
Ces derniers jours la grande presse qui est venue relayer cette colère. Le New York Times a donné la parole à un fonctionnaire de l’administration Obama, resté anonyme, qui exprime une forte animosité contre l’ambassadeur israélien aux Etats-Unis, Ron Dermer.
 

Colère de Barack Obama après l’invitation par le Congrès de Benjamin Netanyahou

 
Ce dernier aurait, selon ce fonctionnaire anonyme, aidé à organiser l’invitation de Benjamin Netanyahou parce qu’elle sert les intérêts politiques du Premier ministre israélien. Sans craindre de détériorer les relations entre les deux pays, il aurait ainsi « politisé » les relations entre Washington et Jérusalem et contrevenu aux usages diplomatiques.
 
Une critique anonyme donc, qui ressemble fortement à celle émise à demi-mots par la Maison Blanche elle-même qui a d’ailleurs annoncé que le président américain ne rencontrerait pas Benjamin Netanyahou lors de sa visite.
 
Le New York Times ne précise pas la teneur de cette « politisation » des relations. Bien antérieure à cette invitation, elle s’est manifestée à cause notamment des attaques répétées de Barack Obama contre le Premier ministre israélien et du positionnement antisioniste de nombre de Démocrates, mais également en raison l’influence opposée de l’organisation J Street, largement financée par Georges Soros devenu très proche de Barack Obama…
 

Tensions entre une partie des Démocrates et Israël

 
Difficile pour les Démocrates de se positionner entre leurs intérêts politiques et la défense du président Obama, fermement opposé à cette visite israélienne.
 
Dans ce regain de tension entre une partie de la gauche américaine et Israël, la question de fond n’est pas abordée : qu’en est-il de la menace du nucléaire iranien d’une part et de celle de l’islam radical d’autre part ?