Le comptable de 33 ans, Valentino Talluto, avait séduit des dizaines de jeunes femmes sur les réseaux sociaux et les sites de rencontre en ligne, souvent plusieurs à la fois, et avait avec elles des rapports dits « non protégés ».
Le procureur avait demandé l’emprisonnement à vie, peine qui n’a pas été retenue faute de preuve du déclenchement d’une épidémie par diffusion d’un pathogène. Il reste que sur les 53 « conquêtes sexuelles » du jeune homme, 30 ont abouti à une contamination par le virus responsable du sida, trois des partenaires légitimes des jeunes femmes étant également devenu séropositifs, tout comme le bébé de l’une d’entre elles.
Talluto, enfant d’une mère toxicomane et malade du sida morte lorsqu’il avait quatre ans, prétendait systématiquement qu’il venait d’obtenir un diagnostic de séronégativité et être allergique au préservatif.
Son avocat a plaidé le « besoin d’affection ».