Jadot dit tout haut ce que le mondialisme pense tout bas. En présentant un programme de campagne extrémiste, le candidat écologiste à la présidentielle avoue la logique et l’ambition réelle du système, qu’un Hollande poursuit en catimini : changer de monde par la révolution.
Oh, certainement, Sébastien Jadot est, aussi, écologiste. Le candidat EELV ne manquera pas de faire campagne sur quelques thèmes « verts », dont certains peuvent paraître séduisants, telle la division par deux du poids de déchets par habitant d’ici à 2030, l’approvisionnement des cantines par l’agriculture raisonnée, l’interdiction des perturbateurs endocriniens, l’orientation de l’épargne vers le capital-risque des entreprises innovantes, la lutte contre l’obsolescence programmée des produits, avec notamment une garantie de cinq ans minimum pour les voitures et l’électroménager, etc. Mais si on lit mieux, on s’aperçoit que sa charge contre le « vieux monde » révèle un projet politique qui ne se soucie pas d’abord de l’environnement mais vise à changer la vie, changer le monde, changer l’homme par la révolution.
Jadot fait campagne contre le vieux monde
Ce programme est ouvertement socialiste, par son appétit de taxes et d’obligations diverses : primauté de la sécurité sociale sur les complémentaires, restauration de la taxe poids lourds, développement de la fiscalité écologique, extension du RSA au 18-25 ans, Smic à 1.800 euros bruts, etc.
Il est non moins ouvertement révolutionnaire. Le « vieux monde » est mauvais, il faut le changer : récépissé pour éviter les contrôles au faciès, droit de vote des étrangers aux élections locales, légalisation du cannabis,
PMA pour toutes les femmes, renforcement du droit à mourir dans la dignité. La cible que ces projets dits « sociétaux » entendent détruire est clairement dessinée, c’est la famille traditionnelle, catholique, c’est la nation française avec elle.
Le candidat écologiste est un extrémiste du mondialisme
Jadot a divisé son programme de campagne en sept chapitres. Quatre d’entre eux portent dans leur intitulé le mot vie ou l’un de ses dérivés : La France qui préserve le vivant, la France qui protège ses forces vives, la France d’une démocratie vivante, la France qui redonne vie à l’Europe. Le titre général est d’ailleurs la France vive. Étonnante inversion chez un champion extrémiste de la culture de mort qui loue à la fois l’euthanasie, l’avortement assimilé à un droit et les manipulations sur le vivant qui comportent la mise à mort d’innombrables embryons. Jadot est une sorte d’ayatollah sans complexe du mondialisme humaniste, un extrémiste qui définit à la serpe le programme de demain quand ses concurrents en instillent par ci par là quelques éléments pour ne pas trop effaroucher les peuples.