Le Social-mondialisme veut la peau de Bolsonaro comme celle de Trump

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La stratégie du social-mondialisme est la même partout : elle vise à discréditer quiconque s’oppose à sa politique, partout dans le monde. Ainsi Donald Trump a-t-il été la cible d’abord de nombreuses attaques culturelles et médiatiques, puis d’accusations bidon concernant la Russie, ensuite d’une procédure d’impeachment, suivie de fraude électorale, puis de l’affaire du Capitole et de diverses affaires judiciaires, dont celle des papiers classifiés. Bolsonaro est victime des mêmes menaces et des mêmes menées : l’Etat profond de gauche veut la peau de ses opposants.

 

Pour Bolsanaro, ils inventent le fascisme libéral

Cela a commencé très classiquement par la diabolisation. Médias, politiciens et acteurs culturels aux mains de la gauche ont répété à satiété les mots magiques : « extrême-droite », « fasciste ». Qu’importe s’ils collaient mal au programme économique de Bolsonaro, très libéral, aux antipodes du fascisme. Le mot ouvre tous les cœurs à la peur. Il n’y a besoin d’aucune preuve, quand l’étiquette fasciste est collée à la peau, celui qui la porte est pestiféré, ou au moins suspect à vie.

 

Contre Trump, tous les moyens étaient bons, y compris la fraude

Mais les mots ne suffisent pas. Pour remporter l’élection très importante de 2022, l’Etat profond du social-mondialisme a utilisé les machines à voter et le vote par correspondance, comme lors de celle de 2020 contre Donald Trump. Ces techniques d’utilisation relativement nouvelles sont très mal maîtrisées par le vulgum pecus et permettent tous les tours de passe-passe, toutes les fraudes, sans que le candidat qu’elles ont fait battre ne puisse l’établir – elles permettent même de lui faire une image de mauvais perdant – voire de mauvais démocrate, donc de « fasciste ».

 

La peau du méchant vaut bien un montage d’Etat

Une fois que le méchant (aux yeux du social-mondialisme), hier Trump, aujourd’hui Bolsonaro, demain n’importe qui susceptible de s’opposer à la révolution arc-en-ciel et à l’idéologie dominante, est déclaré battu à l’élection, il reste à lui interdire tout retour. Pour Trump, cela a été le montage de « l’attaque du Capitole », dont il est avéré maintenant que ce n’était rien. Pour Bolsonaro, c’est « l’attaque des lieux de pouvoir » à Brasilia, menée en son absence, et qui malgré tout a été l’objet d’une enquête demandée par le parquet général. Et d’autres procédures judiciaires sont en cours, au cas où, l’essentiel est de ne jamais lâcher l’ancien président Bolsonaro afin de lui interdire tout retour, comme l’affaire des documents confidentiels conservés chez Trump vise à le rendre inéligible à jamais.

 

Le social-mondialisme ne supporte pas la concurrence

Il est à noter que dans un cas comme dans l’autre, la gauche au pouvoir se sert de la justice avec le plus tranquille cynisme : elle monte des affaires contre Trump qui font pschitt l’une après l’autre, mais ne poursuit pas, par exemple, Hilary Clinton mouillée jusqu’au cou dans l’affaire des courriels de la Défense, ni Joe Biden plongé dans celle de son fils Hunter. Au Brésil, c’est encore plus flagrant : l’ancien président Lula, qui a fait de la prison pour corruption, a été autorisé par la Cour suprême à concourir à la présidentielle de 2022 sans qu’il ait été le moins du monde blanchi, mais pour de simples raisons de procédure.

 

Contre Trump et Bolsanaro, des méthodes dignes de l’URSS

Quant à Jair Bolsonaro, il vient d’être condamné à huit ans d’interdiction de toute fonction publique pour s’être plaint, en 2022, d’une action possible de hackers sur les machines à voter, qui aurait faussé les résultats en faveur du parti des travailleurs de Lula. Le parti démocratique du travail (PDT) l’a poursuivi pour cela devant le tribunal électoral supérieur et vient d’avoir gain de cause. Bolsonaro ne pourra se présenter avant 2030, ce qui compromet son retour en 2026 contre le candidat du social-mondialisme Lula. Bolsonaro crie à l’injustice et fait appel. Mais en admettant qu’il l’emporte, une quinzaine d’autres procédures sont en cours. Tout est bon pour avoir la peau d’un opposant. L’emballage est plus souriant, mais la méthode rappelle fortement l’URSS.

 

Pauline Mille