La « Journée mondiale contre l’homophobie », vitrine de la propagande et de la police LGBT

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Avec le recul, la onzième Journée mondiale contre l’homophobie est l’occasion de passer en revue les moyens de propagande et de police utilisés par le lobby homosexualiste. La révolution menée par la mouvance LGBT contre les sociétés traditionnelles se pare de toutes les couleurs du bien : intelligence, douceur, morale, science, humour. Elle n’en est bien sûr que plus sectaire et féroce.
 
La journée mondiale contre l’homophobie a été lancée le 17 mai 2005 par le professeur de lettres martiniquais Louis-Georges Tin (il enseignait en IUFM), devenu depuis agitateur révolutionnaire multicartes et patron du Cran (Conseil représentatif des associations noires de France). Il avait publié dès 2003 un dictionnaire de l’homophobie préfacé par celui qui était alors le maire homosexuel socialiste de Paris, Bertrand Delanoë.
 
Pourquoi le 17 mai ? Parce que c’est le 17 mai 1970 que l’OMS a rayé l’homosexualité de la liste des « paraphilies » (pratiques sexuelles déviantes). Le mot homophobie lui-même est apparu dans la revue pornographique américaine Screw (sous sa forme anglaise, homophobia) daté du 23 mai 1969, et désignait la peur censément ressentie par certains hétérosexuels de passer pour homosexuels. On le retrouve deux ans plus tard sous la plume du psychologue Kenneth Smith, pour désigner la peur de l’homosexualité. Il sera transposé en français au Québec en 1975 puis en France en 1976. Dès l’origine donc, ce mot porte la marque de la confusion, qui sera le moyen premier de la propagande LGBT et la première source du terrorisme intellectuel qui permet au lobby homosexualiste d’exercer sa police de la pensée.
 

L’homophobie sert à diaboliser tout opposant aux LGBT

 
On sait qu’en psychiatrie la phobie désigne une peur irrationnelle proche de la maladie mentale : parler d’homophobie c’est donc confondre toute opposition tant aux actes homosexuels, qu’à l’idéologie LGBT, ou qu’à la propagande homosexualiste, avec un comportement anormal, voire dangereux. Le terme d’homophobie a été ainsi surutilisé en 2013 pour dénigrer la Manif pour tous et mettre dans le même sac le refus du « mariage » gay et certains actes de brutalité inadmissibles contre des homosexuels. L’idéologie qui a produit le mot homophobie écarte par principe toute possibilité qu’on puisse critiquer un acte homosexuel pour des motifs rationnels, ses adversaires ne pouvant être que des malades, souvent des homos rentrés qui nient par une violence aveugle leur propre « part d’homosexualité ».
 
L’idée que « l’homophobie » est une folie, une maladie, a été reprise cette année pour la célébration de la onzième Journée mondiale contre l’homophobie par deux associations homosexualistes, l’une belge Exaequo, l’autre française, Aides, qui ont lancé « le premier traitement contre l’homophobie », Homophobiol, une parodie de médicament sous forme d’un bonbon et d’un patch. Sous couleur d’humour, Christian Andreo, le directeur délégué d’Aides, utilise la médicalisation de l’adversaire politique pour le criminaliser, comme cela se pratiquait en Union soviétique : « On a surtout envoyé le médicament à des parlementaires français bien connus, espérons qu’ils réagissent. »
 

La propagande homosexualiste s’acharne contre les religions

 
La remarque pourrait sembler bon enfant si la police ne suivait pas la propagande et si tout ne finissait par des condamnations judiciaires. C’est ainsi que Christian Vanneste a été condamné pour homophobie en première instance et en appel avant que la cour de Cassation ne finisse par dire le droit, et Christine Boutin a bel et bien écopé de cinq mille euros pour avoir osé dire que « l’homosexualité est une abomination ».
 
Il faut dire que la pauvre femme a la malchance d’être considérée comme chrétienne. Or les lobbys homosexualistes, qu’on a vus se déchaîner contre les papes Jean Paul II et Benoît XVI à propos de préservatifs, axent leur propagande sur la stigmatisation des religions en général et de la religion chrétienne en particulier.
 
En dépit de toute analyse historique sérieuse, ils attribuent à l’Eglise catholique une véritable homophobie (une encyclopédie démotique comme Wikipédia reprend leur propagande comme du bon pain). Et, s’ils considèrent avec bienveillance des associations telles que Homosexuels musulmans de France, Beit Haverim ou David et Jonathan, ils n’en citent pas moins avec insistance le Lévitique 20, 13 : « Si un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable; ils seront punis de mort : leur sang retombera sur eux. »
 

Une vision délirante de l’histoire anime les LGBT

 
Pourquoi ? Pour montrer que toute « homophobie » d’origine religieuse est potentiellement mortelle, et qu’elle procède d’une mentalité archaïque. De sorte que quand le catéchisme de l’Eglise catholique enseigne qu’un acte homosexuel est « un acte objectivement désordonné », il est discrédité sans être même discuté, parce qu’on l’assimile à la sentence de mort du Lévitique.
 
Bien sûr, il ne sera fait nulle distinction entre judaïsme et christianisme, pas plus que le style de la Bible ni la date de rédaction du Lévitique ne seront pris en compte. La tradition l’attribue à Moïse et la critique historique la plus moderniste la situe au cinquième siècle avant Jésus-Christ, et cependant ce texte sert quand même à discréditer aux yeux du grand nombre toute religion révélée, la religion catholique en particulier. Bizarrement, ceux qui l’invoquent ne rappellent jamais la Lex Scantinia, loi de la république romaine bien plus récente (149 avant Jésus Christ) afin d’incriminer Rome : or cette loi prévoyait la mise à mort immédiate de deux citoyens libres qui auraient couché ensemble ! Comme quoi la république non chrétienne était « homophobe » !
 

L’inversion fonde la propagande homosexualiste

 
Un autre aspect caractéristique de la propagande LGBT, ce n’est pas un hasard, est l’inversion. Inversion, bien sûr, de la gay pride et de toutes les marches des fiertés qui consistent à se prévaloir de ce qui était précédemment tenu pour mauvais et honteux. Inversion médicale : alors que les homosexuels masculins, par la pratique de la sodomie, figurent parmi les groupes à risque et les principaux sujets de l’épidémie du SIDA, les associations homosexualistes prétendent lutter contre le SIDA. La publicité d’Aides pour l’homophobiol lors de la journée mondiale contre l’homophobie porte significativement la mention : « Lutter contre l’homophobie, c’est aussi faire reculer le Sida. »
 
Inversion morale enfin, qui proclame libération ce qui est un esclavage. L’érection de l’homosexualité antique en modèle de sexualité sainement libérée par le lobby homosexualiste est un modèle de mensonge historique. On sait qu’à Rome les actes homosexuels masculins résultaient d’une pratique esclavagiste et pédophile. Elle offrait au riche prédateur une petite proie, le serviteur impubère, avant sa première barbe, que l’on nommait puer, mot qui désigne à la fois l’enfant et l’esclave. Les associations homosexualistes d’extrême gauche qui faisaient de la réclame pour la partouze pédophile dans Libération dans les années soixante-dix exploitaient la même veine.
 

Les institutions supranationales au secours de la police de la pensée

 
La propagande de la révolution LGBT s’appuie enfin sur l’autorité. Autorité super étatique des institutions supranationales d’abord. Si 67 pays participent à la mascarade de la Journée mondiale contre l’homophobie, c’est que l’ONU donne dans le mouvement depuis 2007 (pose des principes dits « de Djogjakarta », du nom de la région de Java où se situe la ville où les experts internationaux les ont rédigés), 2008, premier texte porté par la France à l’Assemblée générale de l’ONU, 2011, texte adopté par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Le Parlement européen est en pointe lui aussi sur la question depuis 2006.
 
Mais l’autorité que le lobby LGBT recherche par-dessus tout est celle de la science. Des maîtres de conférence se proclament « spécialistes de l’homophobie ». Les articles publiés, par le Monde notamment, à l’occasion de la journée mondiale contre l’homophobie, sont à mourir de rire. Tout n’y est que chiffres, statistiques sur le nombre d’insultes entendues et d’agressions prétendues.
 
Naturellement, ce bel appareil n’est qu’un trompe l’œil. Rien n’établit la source des informations ni la méthode employée pour les recueillir. Qui a posé les questions, pourquoi, comment ? Qui a répondu, quand, avec quelles preuves ? On reste dans l’enfumage chiffré, le plus grossier. Et la confusion est organisée, encore une fois, entre les « agressions physiques » (lesquelles), les insultes, les « propos inadmissibles » (lesquels). Pas plus qu’on n’a cherché à définir ce qu’est une insulte « homophobe ». Bref, nul ne peut rien tirer des informations fournies, seul l’aspect pseudoscientifique du discours est recherché, pour intimider le lecteur et lui donner à croire au sérieux de « l’étude ».
 

Les justiciers LGBT lors de la Journée mondiale contre l’homophobie

 
Mais Fouquier-Tinville n’avait pas besoin d’un dossier sérieux pour envoyer à l’échafaud. Et la police de la pensée se déclenche sur simple dénonciation. SOS homophobie vient de publier son rapport annuel sur les violences contre les homosexuels commises censément en France, et c’est une longue plainte, sauf sur un point : les contenus « homophobes » sur Internet auraient régressé nettement depuis l’an dernier. Grâce à la délation des internautes, stimulés par l’association Biche (brigade d’intervention contre l’homophobie et le sexisme sur Internet). Elle est efficace : « Facebook et Twitter retirent plus vite les contenus » litigieux.
 
Pour la journée mondiale contre l’homophobie, l’association Mousse, fondée en 2000, et qui se proclame « les justiciers LGBT », a compté sur twitter certains mots, tels « tapette » ou « pédé », dans le cadre de l’opération nohomophobe.fr, extension française d’un projet canadien. Elle en avait retenu à la mi-journée 1.500. L’association des élus locaux contre le sida fondée par Jean-Luc Romero, avait pour sa part recensé 2.870 tweets « homophobes » à 17h30. Quoi qu’il en soit des chiffres, Mousse ne se contente pas de compter les tweets prétendument homophobes comme un insomniaque les moutons, mais entend leur trouver un aboutissement pénal. L’association « se donne notamment pour objectif de poursuivre en justice les auteurs de propos et discriminations sexistes, homophobes et transphobes ». La police LGBT de la pensée est sans pitié : l’homophobie n’est pas seulement une folie, c’est un mal social qu’il faut éradiquer par la force !
 

Pauline Mille