La société multinationale Kellogg’s, qui inonde le marché mondial de ses céréales de petit-déjeuner, a aussi des préoccupations sociales. Selon la source américaine Breitbart, elle donne des centaines de millions de dollars à toutes les causes gauchistes, en particulier aux professionnels de l’antiracisme qui sévissent aux Etats-Unis comme en France. Elle œuvre à travers sa fondation de « bienfaisance », la W.K. Kellogg Foundation, et plus précisément par l’initiative American Healing, pour traquer et dénoncer ce qu’elle appelle « le racisme structurel » et les « privilèges blancs ».
L’ONG militante, qui possède une partie des actions de Kellogg’s, voit dans les « privilèges » de la population blanche américaine un désordre qui se trouve à la racine de toute l’histoire des Etats-Unis ; elle cherche à prouver que la nation est « raciste » sans même s’en rendre compte.
La Fondation caritative de Kellogg’s contre le « racisme structurel »
« Depuis la naissance de l’Amérique, le privilège racial et les inégalités structurelles ont pesé sur la politique de la nation et ses systèmes sociaux, depuis la santé, éducation et l’aide à enfance jusqu’aux médias, la consommation alimentaire, la justice et d’innombrables autres facettes de la vie quotidienne. En Amérique, ceux qui sont différents de la majorité en raison de leur race, de leur couleur, de leur orientation sexuelle, de la religion, du genre, du poids et d’autres caractéristiques se trouvent confrontés un déluge de discrimination ouverte et de préjugés inconscients », affirme un article sur la page Internet de la fondation Kellogg (WKKF).
Les esprits les plus critiques arrêteront sans doute là leur lecture, tant il est vrai que les céréales Kellogg’s, bien chargées en sucre, ne sont pas précisément un rêve diététique, et que le bien-être des enfants peut sembler mieux servi par du bon pain complet au petit-déjeuner.
Mais cela vaut la peine de continuer : « Ce paradoxe est habituellement nié par ceux qui en sont responsables, qu’ils soient des individus ou des institutions, et parfois même par ses victimes. Mais son impact est réel. Les conséquences sociales de la discrimination peuvent être dévastatrices pour tous, alors que ceux qu’elle vise s’efforcent de renverser les barrières artificiellement construites, tandis que les représentants de la majorité peuvent consciemment ou inconsciemment se débattre avec les causes enracinées de leur comportement. »
Du bol de céréales aux millions pour les causes gauchistes
A l’heure des comptes, cela donne un plan doté de 75 millions de dollars sur cinq ans pour « combattre le racisme structurel en Amérique ».
Changer les cœurs, extirper le racisme « souvent inconscient », mettre fin à la « ségrégation résidentielle persistante », favoriser l’égalité des chances : un vrai catalogue de moralisme moderne préside aux réunions annuelles régulières qu’American Healing tient depuis 2011 et à ses actions.
WKKF se mobilise, en espèces sonnantes et trébuchantes, contre les initiatives de vérification d’identité en vue des votes politiques. La fondation soutient également de nombreuses institutions laïcistes, écologistes, immigrationnistes, féministes, et notamment la très connue American Civil Liberties Union (ACLU). Celle-ci est notamment active dans le domaine des droits LGBT et du « mariage » gay et dans la défense de la pornographie ; elle soutient l’interdiction de l’enseignement du dessein intelligent à l’école, et lutte contre les tentatives de juguler l’immigration clandestine.
Cela fait beaucoup, dans un bol de céréales…
Anne Dolhein