C’est le nombre de « collectivités locales » de toute nature (villes, conseils divers) qui subventionnent l’Organisation SOS Méditerranée qui, sous couleur d’action humanitaire, achemine les immigrés clandestins en Europe. SOS Méditerranée a par exemple affrété le navire Aquarius qui, en 2018, après un long échange diplomatique entre la France, l’Espagne et l’Italie, avait fini par débarquer ici et là ses chargements d’illégaux. Des centaines de malheureux rackettés par les passeurs avec qui SOS Méditerranée se concerte contre les polices de surveillance de la mer – contribuant ainsi à leur malheur et à l’aggravation de la submersion migratoire. C’est cette subversion scandaleuse et objectivement délictueuse que subventionnent ces 117 collectivités locales, exploitant sans vergogne l’article L1115-1 du code général des collectivités territoriales qui les autorise à financer « toute action internationale de coopération, d’aide au développement ou à caractère humanitaire ». Des contribuables s’étant plaints, le Conseil d’Etat a donné raison à SOS Méditerranée. C’est pourquoi le député RN du Loiret Thomas Ménagé a déposé une proposition de loi qui oblige les collectivités locales à réserver leurs subventions aux associations qui poursuivent « un intérêt public local ». C’est le bon sens minimal. Chacun son champ d’action et les vaches seront bien gardées. De même le sénateur Stéphane Ravier (ex-RN, ex Reconquête) souhaite-t-il que « l’argent des Marseillais reste à Marseille » alors que la ville vient de voter une subvention de 130.000 euros à SOS Méditerranée. Et comme Paris verse aussi une centaine de milliers d’euros à cette ONG chaque année, Nelly Garnier, des Républicains a estimé de même que « les Parisiens n’ont pas à financer une fausse humanité ».