C’est, en dollars, le montant des sommes transférées en cryptomonnaies (dont le bitcoin est la plus anciennement connue) depuis deux ans sur les comptes du Hamas et de ses alliés, selon des analystes spécialisés. Selon la compagnie Elliptic, 93 millions de dollars ont ainsi été alloués au seul Djihad islamique palestinien entre juin 2021 et juin 2023, alors que, selon BitOK, basé à Tell Aviv, le Hamas aurait reçu en 18 mois 41 millions de dollars en jetons de cryptomonnaies – même si le Hamas a suspendu en avril les opérations par souci de « la sécurité des donneurs » (sic). Le tout pour contourner les sanctions financières qui frappent les groupes reconnus pour terroristes, qu’il est bien évidemment illégal de financer. Beaucoup d’entreprises privées et de plus en plus d’organismes publics tracent les paiements par cryptomonnaies. La police israélienne a annoncé qu’elle gelait les comptes en cryptomonnaies qu’elle identifie comme appartenant au Hamas. On s’étonne qu’elle ne l’ait pas fait plus tôt.