C’est le nombre de morts provoqués par des « phénomènes météo extrêmes » (sécheresses, ouragans, inondations, feux de forêts, etc.) en moins en 2020 par rapport à 1920. Au début des années folles, ces phénomènes ont été la cause de 485.000 décès, ils n’en causent plus que 7.790. Deux raisons principales expliquent cette réduction de 90 %. La première est qu’aucune augmentation de la fréquence ni de l’intensité des phénomènes météo extrême n’a été détectée, comme le note le sixième rapport du GIEC lui-même. La deuxième, c’est le progrès technique, qui permet aux régions frappées de mieux se préparer à la catastrophe, y compris dans le monde en développement. L’Inde et le Bangladesh, par exemple, ont pris des mesures qui réduit considérablement leur vulnérabilité. Une troisième raison, en complément, vient réduire le nombre des morts : le léger réchauffement que nous connaissons. En effet, comme il ne faut jamais cesser de le répéter, le froid tue plus que le chaud, et l’élévation des températures a permis de réduire à la marge le nombre des morts des phénomènes extrêmes.