C’est la proportion des particuliers qui, à la consultation organisée par le Sénat en 2023 pour connaître l’opinion sur les ZFE, (« zones à faibles émissions » de gaz à effet de serre) s’étaient prononcés contre, rejoints par 79 % des professionnels. Plus de huit Français sur dix avaient donc manifesté clairement leur refus de cette nouvelle extension de la politique contraignante liée à la « transition énergétique ». Cela n’a nullement empêché l’Etat socialiste français d’imposer dès le 1er janvier 2024 ces territoires des grandes villes d’où sont exclus les véhicules catalogués Crit’Air 4 et 5, et d’étendre l’interdiction à la catégorie Crit’Air 3, c’est-à-dire les véhicules diesel mis en circulation avant 2011 et les véhicules à essence mis en circulation avant 2008. Ce déni de liberté a un petit côté anti-social, puisqu’il pénalise particulièrement les possesseurs de vieilles voitures, c’est-à-dire le plus souvent ceux qui ne peuvent s’en payer une neuve.