C’est, en dollars, la somme que va dépenser la National Science Fondation pour promouvoir une étude visant à rendre plus « inclusif » l’enseignement de la biologie dans trois universités américaines, en clair, pour qu’on y nie que l’humanité se répartit en deux sexes pour répandre l’idée d’une diversité de genres. La National Science Foundation est une agence fédérale. Elle affirme que « les cours de biologie catégorisent souvent de manière inexacte les sexes en deux » et se donne mission de rectifier le tir. Selon elle, « simplifier à l’excès le genre en deux catégories peut rendre les cours de biologie particulièrement difficiles pour les étudiants » en dysphorie de genre et « la manière dont les sujets liés au genre sont présentés dans le programme de biologie influence le sentiment d’appartenance et l’intérêt de ces étudiants pour la biologie ». Ce type de recherches bénéficie déjà des largesses du gouvernement fédéral. Le ministère de la Santé et des Services sociaux (HHS), par exemple, a accordé un peu moins de 700.000 dollars de fonds publics à une organisation pour développer des programmes d’éducation sexuelle inclusifs pour les transgenres dès l’âge de 14 ans. Et, même du temps de Donald Trump, l’Etat fédéral mélangeait science et idéologie, en promouvant la « justice sociale » dans l’enseignement des mathématiques. On s’achemine en douceur vers la surveillance des convictions des étudiants et le lyssenkisme d’Etat.