Le JT du 20 janvier 2014
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Au sommaire :

  • IVG : l’espoir change de camp
  • Assad pourrait se représenter
  • Libération de Michaël Blanc
IVG : l’espoir change de camp

Hier, ils étaient 16.000 selon la police, 45.000 selon les organisateurs à manifester contre la loi autorisant l’avortement depuis 1975 en France, et contre la volonté du gouvernement d’élargir ce prétendu« droit ». Soit trois fois plus que lors des neuf éditions précédentes de la « Marche pour la vie ».

Le combat a changé d’âme, l’espoir change de camp. Il suffisait d’observer les manifestants vêtus des couleurs espagnoles pour le comprendre.
La récente décision du gouvernement espagnol d’interdire tout avortement en dehors des cas de danger mortel pour la mère ou de viol a sans doute poussé dans la rue de nombreux opposants à cette loi qui refusaient de croire qu’un revirement était possible.
200.000 avortements sont pratiqués chaque année en France, soit un toutes les deux minutes et demi. Outre la catastrophe démographique rendue évidente par les chiffres, l’avortement est une catastrophe psychologique pour les femmes, que le gouvernement refuse de considérer.
Seules les associations qui appelaient hier à manifester et qui offrent, chaque jour, des alternatives aux femmes en détresse, ou un accompagnement après l’avortement, prennent en compte cette souffrance.
Leurs opposants sont donc assez malvenus de dénoncer leur « haine » alors même qu’ils sont les plus préoccupés par la souffrance engendrée pour l’enfant comme pour la mère.

Le mensonge de Najat Vallaud-Belkacem

Najat Vallaud-Belkacem affirme qu’il s’agit d’une « liberté fondamentale », celle du « droit de la femme à disposer de son corps ».
Argument fallacieux puisqu’il s’agit précisément du corps d’un autre, celui de l’embryon, de l’enfant à naître.
Du point de vue de l’enfant donc, qui a lui aussi le droit – fondamental pour le coup – de vivre.
Il s’agit donc bien d’un meurtre.
Parmi les femmes qui avortent, certaines en ont pris l’habitude. C’est avant tout extrêmement mauvais pour leur santé psychologique, mais cela déchristianise leurs esprits, et par leur intermédiaire, la société toute entière.
En effet puisque l’avortement n’est autre qu’un meurtre, sa légalisation s’oppose frontalement au cinquième commandement : « Tu ne tueras point ».
Les manifestants se sont quittés dans cette même espérance tandis qu’une voix les encourageait au micro : « nous nous sommes battus hier contre la droite, aujourd’hui contre la gauche et nous ne lâcherons rien. Restons mobilisés, il est évident que nous gagnerons ».