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Au sommaire :

• Gay pride égale blancs
• Guerre du troisième type en Ukraine
• Israël : le casque et la kippa
• Le cinéma comme outil de propagande

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Gay pride égale blancs

Les homos du Cap étaient très fiers, lors de leur grand défilé identitaire annuel, de montrer que leur pays est le seul d’Afrique assez éclairé, libre et développé pour les tolérer. Un message involontairement racialiste : gay pride égale blancs. Ou occidentaux.

Significativement, la gay pride a eu lieu au Cap, capitale de la province la plus sûre et la plus occidentale d’Afrique du sud. Et les noirs pris en images tiennent sur les doigts de la main. Une proportion qui reflète la réalité psychologique et sociologique de l’Afrique.

Génocide culturel : Gay pride égale blancs

Une idéologie encouragée par les ONG et les médias tend à détruire les traditions et la civilisation locales pour imposer une nouvelle morale. L’Occident mondialiste est en train de faire en Afrique ce qu’il a reproché au colonialisme de faire, à savoir un génocide culturel. Les blancs sont libres d’exhiber leur élégante musculature, les noirs ont le devoir de le leur permettre : en Ouganda, la Banque mondiale vient encore de suspendre un prêt de 90 millions d’euros à cause d’une « mauvaise » loi. La leçon est claire : si vous ne vous permettez pas aux militants homosexualistes de parader dans le cadre de nos nouvelles fêtes, vous crèverez de faim parmi les sous-développés.
 
 

Guerre du troisième type en Ukraine

L’OTAN et Obama haussent le ton, Merkel cherche le compromis, la Russie tient la Crimée. On assiste à une guerre du troisième type en Ukraine, avec une question : le jeu des menaces suffira-t-il pour obtenir la rupture, ou y aura-t-il combat sur le terrain ?

Rassmussen a repris Obama point par point. Il représente le pôle Ouest, qui a mis en place le nouveau pouvoir à Kiev. En face, Poutine, qui a recueilli l’accord de la Chine, s’installe en Crimée où le patron de la flotte ukrainienne a rejoint les Russes : c’est le pôle Est, continental. Entre les deux l’Europe, avec Merkel et Hollande préconise l’action diplomatique. Mais sans poser les vraies questions.

Quels atouts pour Poutine et Obama 

Un, qu’est-ce que c’est que l’Ukraine, historiquement, aujourd’hui, et quelle place doit-elle tenir demain dans l’équilibre des blocs ? Deux, une question dont notre avenir immédiat dépend : dans ce nouveau type de guerre, la stratégie de la menace suffira-t-elle à emporter la victoire ou reviendra-t-on à un moment vers de plus classiques affrontements armés ? Les Américains ayant lancé une guerre du troisième type en Ukraine sont-ils assurés de la gagner, et comment vont-ils la mener jusqu’au bout ? Le blitzkrieg psychologique vainqueur à Kiev suffira-t-il à faire plier Poutine, de peur d’être lui-même balayé, ou va-t-il jouer sa propre carte, l’occupation décidée du terrain ? Auquel cas, quel serait le contrejeu de Washington ? La maîtrise des réseaux sociaux ne suffit pas, la Syrie l’a montré. Au fond quels atouts Poutine et Obama gardent-ils en réserve ? Qui bluffe ?