C’est le mot choisi par la révolution mondialiste en cours pour représenter le Bien, le progrès moral, qu’elle prétend représenter et imposer au monde. Ce sont les couleurs de l’inclusion qu’elle oppose à toutes les exclusions et à toutes les frontières, qu’elles soient de genre ou d’orientation sexuelle (arc-en-ciel LGBT+), raciale, nationale ou religieuse (nation arc-en-ciel), ou climatique et spéciste (arc-en-ciel du Rainbow Warrior). Mais ces couleurs illustrent une contradiction du système, on l’a vu ce week-end où les footballeurs étaient censés porter un maillot arc-en-ciel pour lutter contre l’homophobie.
Certains ont refusé hautement. L’attaquant nantais Mostafa Mohamed a revendiqué son refus : « Je respecte toutes les différences. Je respecte toutes les croyances et toutes les convictions. Ce respect s’étend aux autres mais comprend également le respect de mes croyances personnelles. Vu mes racines, ma culture, l’importance de mes convictions et croyances, il n’était pas possible pour moi de participer à cette campagne. » L’islam, comme le christianisme, est incompatible avec l’idéologie LGBT+. Et peut-être les joueurs musulmans ont-ils montré plus de courage que leurs confrères chrétiens.
Quoi qu’il en soit, c’est l’idéologie LGBT+ qui l’a emporté : à la demande du ministre des sports, Amélie Oudéa-Castéra, les joueurs qui se sont rebellés ont été exclus des matches et sanctionnés financièrement. On ne badine pas avec l’inclusion. Notre confrère Oumma critique amèrement cette « doxa dominante » dans la « France du “mariage pour tous” où la sommation de voir la vie à travers le prisme des 7 couleurs de l’arc-en-ciel vient d’en haut ». Et il affirme : « Arborer les couleurs de l’arc-en-ciel sonne désormais comme un nouveau diktat de l’Occident. »