Législatives (II) : pour empêcher le peuple de passer, ses despotes éclairés jouent le front arc-en-ciel

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Quelques minutes après les résultats du premier tour des législatives, Jean-Luc Mélenchon, patron de La France insoumise et cœur du Nouveau Front Populaire prenait la parole pour un discours fleuve télévisé où il définissait la stratégie du peuple de gauche au second tour : opposer au RN et à ses candidats arrivés en tête un front républicain, par un désistement automatique du candidat arrivé en troisième position au profit de tout candidat « républicain ». Cette décision prompte et claire avait pour ambition d’occuper le terrain et de se poser en modèle pour mieux faire apparaître les nuances et les hésitations de la droite et du centre, et même d’une partie de la gauche dite modérée, qui tous exècrent le chef de LFI. Tout en souscrivant en gros au front républicain, les mandarins qui nous gouvernent ont en effet une « feuille de route » plus subtile et plus contraignante au fond, plus idéologique : il s’agit d’imposer rapidement le mondialisme arc-en-ciel, et c’est en se réglant sur cet objectif qu’ils s’emploient à faire taire le peuple afin de le renvoyer à son pain et à ses jeux.

 

Législatives : le peuple a mal voté, et c’est grave

Le peuple a parlé le 30 juin, et sa voix fait trembler les despotes éclairés qui le gouvernent pour deux raisons. D’abord elle est forte, l’abstention que l’on avait pris l’habitude de saluer du nom de « premier parti de France », a reculé de 20 points, au niveau « d’avant ». Ensuite elle est dissonante. Le peuple n’a pas dit ce qu’on attendait de lui, il a voté d’abord pour le RN, et ensuite pour le NFP, mélange hétérogène qui contient beaucoup de gentils bobos qu’on peut inviter au Pyla mais hélas quelques hirsutes qui font du bruit à l’Assemblée nationale. Quant au petit peuple, le peuple peuple, il a voté, toutes les études sociologiques sur le résultat des législatives le disent, pour le RN. Le vote RN est le premier chez les retraités – sauf chez les plus aisés, où les macronistes sont devant. Le vote RN est très majoritaire chez les chômeurs. Le vote RN est le premier dans l’ensemble des actifs, nettement chez les ouvriers et employés, dans les professions intermédiaires il fait jeu presque égal avec le NFP, qui domine largement dans une seule catégorie, chez les cadres. Et parmi les non actifs que sont les lycéens. Par revenus, le RN domine chez ceux qui gagnent moins de 1.250 euros par mois et plus de trois mille. Et ce petit peuple n’est pas satisfait de son sort : si 9 % des macronistes et 27 % des électeurs du NFP se déclarent « pas satisfaits » de leur vie, c’est le cas de 50 % au RN : aujourd’hui, les damnés de la terre votent RN.

 

Quand le peuple vote mal, les despotes éclairés le corrigent

On a vu dimanche que, tout en exaltant le « choix démocratique » qui « nous oblige », le président de la République a décidé de s’asseoir dessus et d’appeler à l’union pour faire barrage au RN. Il n’est pas le premier à ne pas écouter le peuple. Rien n’est nouveau sous les nuages gris de la politique française : quand le peuple vote mal, on trouve une règle pour l’empêcher de passer. Un souvenir assez récent a marqué les esprits : en 2005, après le non à la constitution européenne, le traité de Lisbonne a récupéré le projet par la voie parlementaire. Mais, pour ceux qui ont de la mémoire, en 1951, sous la Quatrième République, après la victoire du RPF aux municipales, la « Troisième force » (modérés de droite et de gauche aggloméré à un centre conquérant) avait imaginé, pour ne pas perdre le pouvoir, un système compliqué dit « des apparentements », qui fonctionna, limitant la traduction en sièges des voix obtenues par les extrêmes (alors les communistes et les gaullistes), et permit aussi, en 1956, de contenir les poujadistes. Moins loin de nous, Chirac changea la loi électorale, qui était à la proportionnelle, pour les élections de 1986 afin de se débarrasser de la représentation du Front national à l’Assemblée.

 

Macron entre front républicain et arc constitutionnel

Il est donc naturel qu’Emmanuel Macron prenne, n’ayant pu empêcher le peuple de s’exprimer au premier tour, des dispositions pour que son cri ait les conséquences politiques les plus limitées possibles au second. Il a choisi pour ce faire, comme ses nombreux successeurs de la Troisième force, l’alliance des modérés contre les extrêmes, que certains nomment arc constitutionnel, d’autres front républicain. La nuance est subtile et beaucoup en ce moment évitent de la dessiner trop précisément (notamment dans la droite modérée qui aura besoin au deuxième tour des voix de la droite radicale), mais en gros, on peut dire que LFI, ou certains de ses membres, suspects d’antisémitisme, soint exclus du clan des bons, ou des acceptables, au même titre que « l’extrême-droite » qui, elle, est jetée hors les murs de la République, en bloc, de droit et par construction, au nom des « valeurs de la République ».

 

L’arc-en-ciel furieux : Macron a cassé la machine à exclure le peuple

Beaucoup de valeureux républicains et de démocrates de prestige reprochent avec amertume au président de la République (ils « prennent leurs distances » avec lui, comme les surmulots prennent leurs distances avec un navire qui coule) d’avoir trop joué du front républicain pour son compte personnel, aux présidentielles de 2017 et 2022 notamment, faisant le lit du RN en affadissant la notion de front républicain. C’est vrai qu’il a cassé le magnifique jouet à exclure la vox populi qui lui permettait de se perpétuer au pouvoir, mais il ne fut ni le seul ni le premier à en user : c’est Mitterrand qui l’a installé au début des années 1980 avec la complicité de Chirac, il faut le rappeler sans cesse, car rien n’empêchait alors de s’allier avec le Front national. Et le jeu facile auquel s’est livré Macron (moi ou le chaos, la démocratie ou Hitler), a été rejoué sans cesse, aux régionales et aux législatives, par des dizaines de petits Macron de province, de région et de département, jouant tous, la main sur le cœur, et la démocratie à la bouche, à empêcher le fascisme de passer, afin d’entrer eux-mêmes dans des assemblées dont ils vivent.

 

Avec Le Pen, depuis le détail, le peuple était assimilé au diable

C’est en fait un système cohérent qui a conquis le pouvoir et l’exerce durablement en utilisant la peur réflexe de l’épouvantail d’extrême droite : quand celle-ci régresse, il s’en trouve menacé et en fait grief à Emmanuel Macron. Composé d’une myriade d’élus, d’associations, s’exprimant par des milliers de voix et de voies dans les médias, il n’a jamais craint d’en faire trop. Longtemps, il a joué sur le velours, ayant enfermé Jean-Marie Le Pen dans le piège du détail en 1987, excluant de ce fait, depuis près de 40 ans, le vote national. Mais tout s’use. L’évolution du RN, les sorties douteuses de Mélenchon et de ses ouailles ont émoussé la pointe de cette arme. Aussi, pour tenter d’enclencher quand même la panique, les mille voix de la peur sont-elles obligées d’en faire toujours plus, avec le veule assentiment de l’Etat. Ainsi, au mépris de la réserve qui s’impose le week-end d’une élection, la marche des fiertés LGBTQIA+ de Lyon a-t-elle été autorisée dimanche dernier, où bien sûr de nombreux participants ont exprimé leur crainte que « ce soit la dernière » (suivez mon regard et votez bien). De même, la veille, avait eu lieu une marche en souvenir de Nahel. Sa maman a appelé bruyamment « au calme et au recueillement ». Et l’on y a rappelé : « Vous savez très bien ce qu’il y a demain. Réveillez-vous ! » Pas grave. Un médecin a même menacé de fermer son cabinet rural si son village votait mal. Contre le pire tout est permis !

 

Avec cent millions de morts, le communisme dans le front républicain

Tout cela fait tant de bruit qu’on ne s’avise d’une anomalie pourtant aussi visible qu’un éléphant à trois mètres dans un couloir : le parti communiste fait partie du front de la morale, il est l’une des couleurs de l’arc-en-ciel des bons, l’un des secteurs de l’arc constitutionnel ! Alors qu’il n’a nullement abjuré les atrocités commises en Asie, à Cuba, et en Europe dès 1917 en Russie, puis en 1919 en Bavière, puis en Italie, en Hongrie. Le parti communiste français, même si le XXIIe congrès a laissé tomber en 1976 le concept de dictature du prolétariat, célébrait encore en 1989, par la voix de son secrétaire général d’alors, Georges Marchais, le « bilan globalement positif » à l’Est. Ces paroles n’ont jamais fait l’objet de la moindre repentance, ni même de simples regrets. Le PC est donc le parti dont on connaît les cent millions de morts, les Goulags, la misère, les crimes de guerre et contre l’humanité, les Khmers rouges, Mao, sa révolution culturelle, son Laogaï, et le joug qui pèse aujourd’hui encore non seulement en Corée du Nord, mais en Chine, dans toute l’Indochine. Pourquoi donc inclure le continuateur avoué d’une telle horreur dans le front de la République et de ses valeurs ? Y aurait-on intégré le FN si Jean-Marie Le Pen s’était présenté en successeur d’Adolf Hitler ?

 

Chirac et Staline, despotes éclairés du bon côté de l’histoire

Une première réponse est historique. Dans la France d’après-guerre s’est appliquée, sous la pression et dans la peur d’un PCF puissant et insurrectionnel, une préférence communiste qui s’est perpétuée jusqu’à nous. Jacques Chirac, qui avait vendu jeune le journal l’Humanité, excluait toute alliance avec le Front national, mais avait obtenu pour les membres des Brigades internationales de la guerre d’Espagne le statut d’ancien combattant français. Et il avait abaissé le nombre des députés nécessaires à former un groupe parlementaire afin de permettre au PC d’avoir le sien. Le fondement de cette préférence, c’est que lors de la Seconde Guerre mondiale, Staline et l’Armée rouge avaient été du bon côté, de celui des démocraties contre le mal hitlérien. Mais le temps passe d’une part, et l’histoire aussi, un peu : aujourd’hui, ni en termes de misère, de mort, de crime, ni en matière de mépris de l’humanité, le communisme ne peut paraître meilleur que son concurrent nazi. Soljenitsyne hier, l’Ukraine aujourd’hui, ont contribué à faire la lumière sur les mythes soviétiques, et en particulier sur la Grande Guerre Patriotique.

 

Le communisme vecteur mondialiste de l’arc-en-ciel

Pourtant, après un purgatoire qui a suivi la Perestroïka, l’effondrement apparent de l’URSS et la mue de la Russie, avec les conséquences géopolitiques des années 1990, le communisme a repris des couleurs dans l’imaginaire occidental. Une grande part de nos intellectuels, à gauche comme à droite, reste marxiste, et Macron a pu, installant le terroriste apatride Manouchian au Panthéon, célébrer sans rire ni faire rire les « communistes qui ne connaissent rien d’autre que la fraternité humaine ». Cet hymne au communisme, cette sacralisation qui donne au communisme son billet d’entrée dans le cercle des valeurs républicaines a une racine actuelle : le mondialisme arc-en-ciel, nourri d’un égalitarisme maçon allant jusqu’à l’indifférenciation, qui entend supprimer toutes les frontières. Toutes, de nations, de race, d’orientation sexuelle, de « genre », d’espèce, etc… Or il a besoin à cet effet de tous les vecteurs possibles et imaginables de son influence et de sa propagande. L’arc-en-ciel a besoin de profils politiques divers pour exercer sa pédagogie sur le peuple. Le PC, mondialiste, en est un. Les seuls ennemis de l’arc-en-ciel sont ceux qui continuent à vouloir des frontières, qu’elles soient raciales, spécistes, morales, ou nationales. De ce dernier point de vue, malgré sa relative mise aux normes, le RN demeure un adversaire. Et même un peu LFI, sous un rapport qui lui est reproché, puisqu’elle établit une frontière morale entre les Méchants Israéliens et les Gentils Palestiniens.

 

Avec Mélenchon, le Nouveau Front populaire s’étend au « vivant »

Mais le Nouveau Front Populaire est trop précieux pour contenir l’élan populaire : l’arc-en-ciel ne peut donc se payer le luxe de rejeter totalement LFI, très actif dans le combat antinational et la créolisation. A son égard, il use d’une autre tactique, il s’emploie à la modifier de l’intérieur. Les écologistes, qui ont amplement profité de son apport pour être élus, lui fournissent des sujets de méditation et des éléments de langage. L’observateur a entendu avec attention et satisfaction apparaître dimanche 30 juin, à peine après huit heures du soir, Jean-Luc Mélenchon brandissant l’exigence de défendre « le vivant » : le grand soir du Nouveau Front populaire s’étend donc désormais non seulement à l’humanité mais « au vivant » et à sa terre mère, la déesse Gaïa. C’est son dirigeant le plus fort et le plus extrémiste, Mélenchon, qui l’a dit. La même tactique d’entrisme arc-en-ciel s’applique aussi au Rassemblement National avec les réseaux maçons. Marine Le Pen par exemple a acquiescé à l’éloge de Manouchian et a voté l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution, ce qui aurait fait hurler son père et mécontente fort une part des militants.

 

L’arc-en-ciel change le peuple pour qu’il vote bien

Mais l’arc-en-ciel peut toujours craindre, à tort ou à raison, que ce ne soit qu’une concession opportuniste de sa part, en tout cas pas une conviction solide, et que, poussée par sa base populaire, elle retourne à ses vomissements. Car nos élites, ou disons mieux les despotes éclairés qui depuis plusieurs décennies mènent la Révolution en France, se défient fondamentalement du peuple et se sont donné mission de le transformer par leur « pédagogie ». Car pour que le peuple cesse de mal voter, il faut certes d’abord lui faire peur, mais il faut dans un deuxième temps lui apprendre à bien choisir. C’est ce qu’avait fort bien compris dans les années 1980 le laboratoire d’idées socialiste Terra Nova, dont les travaux concluaient à accentuer l’immigration de masse afin de donner à la gauche mondialiste de nouveaux bataillons qui pensent bien et votent bien.

 

Le début de clairvoyance d’Ariane Mnouchkine

Cela fut aussi la mission donnée à la culture et à l’Education nationale. La culture, à cet égard, vient de faire un mea culpa en la personne d’Ariane Mnouchkine, qui fut le modèle des metteurs en scène parisiens voilà quelques décennies, et qui d’ailleurs, une fois n’est pas coutume, ne manquait pas de talent dans la subversion. Elle vient de publier un texte qui constate : « Je nous pense, en partie, responsables, nous, gens de gauche, nous, gens de culture. On a lâché le peuple, on n’a pas voulu écouter les peurs, les angoisses. Quand les gens disaient ce qu’ils voyaient, on leur disait qu’ils se trompaient, qu’ils ne voyaient pas ce qu’ils voyaient. Ce n’était qu’un sentiment trompeur, leur disait-on. Puis, comme ils insistaient, on leur a dit qu’ils étaient des imbéciles, puis, comme ils insistaient de plus belle, on les a traités de salauds. » Et elle n’est « pas certaine qu’une prise de parole collective des artistes soit utile ou productive », car « une partie de nos concitoyens en ont marre de nous : marre de notre impuissance, de nos peurs, de notre narcissisme, de notre sectarisme, de nos dénis ». Partant de là, cependant, elle est incapable de penser que, sur le fond, son milieu ait pu se tromper, et se demande gravement quand, pour éviter de « devenir des collaborateurs », les gens comme elle devront « fermer » leur théâtre. Bref, même bien partie pour saisir le problème, elle s’arrête : seule la pédagogie fut mauvaise.

 

La fabrique des crétins, des républicains et de l’arc-en-ciel

Quant à l’Education Nationale, c’est pire. Et si les professeurs se font agresser, si l’insécurité et l’impossibilité d’apprendre règnent en classe, c’est qu’elle a trop bien réussi. La fabrique des crétins a parfaitement réussi, elle a fabriqué en masse de petits républicains arc-en-ciel sourds et aveugles à toute réalité et convaincus d’avoir raison. Cela aussi ressort clairement du scrutin du premier tour. La seule catégorie socio-professionnelle, actifs et inactifs confondus, dominée par le Nouveau Front populaire est celle des lycéens. Et si l’on considère les résultats selon le niveau de diplôme, la chose est tout aussi claire : alors que le RN domine chez ceux qui sont Bac + 2 ou moins, le NFP domine chez les Bac + 3 et plus, comme il domine chez les cadres. Il domine donc chez ceux qui ont été longuement soumis à l’idéologie arc-en-ciel. Et il y a chez ces « crétins » des sujets d’élite, qui collectionnent les peaux d’âne prestigieuses et accèdent à des emplois élevés.

 

Dès le berceau, les despotes éclairés signent des tribunes

Un dernier témoignage de cette volonté des despotes éclairés de changer la manière de penser du peuple et de lui imposer la leur gît dans une tribune publiée dans l’hebdomadaire de la gauche chique et intello le Nouvel Obs par mille diplômés de grandes écoles. Ce texte, promu et signé par des élèves des écoles de commerce surtout (HEC, ESCP, ESSEC : l’X, Normale, Centrale, les Mines, les Ponts, Supélec, Supaéro, etc. manquent cruellement dans les leaders) prétend condamner la retenue du principal syndicat de patrons : « Le ni-ni du Medef n’est ni représentatif ni responsable. » Et d’argumenter : « Nous sommes diplômés de “grandes écoles”, acteurs et dirigeants économiques, entrepreneurs, et nous souhaitons exprimer notre désaccord avec les propos de Patrick Martin, président du Medef, publiés dans le Figaro le 20 juin. Il déclarait que “les programmes du RN et du Nouveau Front populaire sont dangereux pour l’économie”. Nous affirmons avec conviction que cette comparaison entre les deux programmes, pourtant diamétralement opposés, constitue un amalgame périlleux pour la démocratie. »

 

Un front sans fissure contre le peuple aux législatives

Si ces diplômés rejettent sans hésiter le RN, ils exhortent médias et dirigeants à reconnaître la « diversité des pensées économiques » et à suivre le « chemin économique alternatif, porteur de justice fiscale et de redistribution, créateur d’emplois et de richesse » du NFP. Deux remarques : la liste des premiers signataires ne fait pas apparaître de responsables de premier plan ni de patron ayant particulièrement réussi. Elle n’a donc d’autre autorité que les « diplômes de grandes écoles », ni d’autre représentativité que celles de jeunes perroquets de l’idéologie dominante, de bachoteurs de l’arc-en-ciel en quelque sorte. Car, sur un point, ils n’ont pas complètement tort : la position du Medef n’est pas représentative de l’opinion des patrons sur la question. A peine plus d’un tiers de ceux-ci se disent gênés par le programme du RN, quand près des trois quarts le sont par celui du NFP. Mais le dogme des despotes éclairés qui nous gouvernent est que toute option nationale est intrinsèquement perverse.

 

Pauline Mille