Voilà deux ans, Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, nous mettait en garde contre « l’ébullition climatique ». « L’air est irrespirable, la chaleur insupportable », avait-il alors déclaré.
A Nice, au Sommet de l’Océan, le président de la République s’est à son tour emparé de cette nouvelle peur : « Si la terre se réchauffe, l’océan quant à lui est en ébullition. » Et d’affirmer que le Traité des Nations unies sur la haute mer, visant à « la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique marine dans les zones situées au-delà de la juridiction nationale » entrera bientôt en vigueur.
Emmanuel Macron a par ailleurs loué le « multilatéralisme » et déclaré : « Le climat comme la biodiversité, ce n’est pas une question d’opinion, c’est une question de faits scientifiquement établis. » C’est le fameux « consensus scientifique », qui ne fait que refléter l’opinion du moment sur des faits non maîtrisables.