La présidente de gauche a rassemblé des centaines de milliers manifestants contre elle dans des réunions à travers le pays où l’on réclamait de nouvelles élections ou bien la destitution immédiate de Dilma Rousseff. La crise est à la fois politique et économique et s’aggrave par la corruption autour du géant Petrobras qui n’a rien d’étonnant sous un chef d’Etat aux sympathies communistes. La cote de popularité de la présidente a atteint un niveau historiquement bas de 8 % et son « parti des travailleurs » est aujourd’hui dénoncé comme une « mafia ».