Pas lui, pas ça… Peu suspect de Trumpisme, le fondateur de Facebook a vu chuter la valeur de ses actions de 7 %, lundi, alors qu’on accuse la société Cambridge Analytica d’avoir illégalement obtenus données de 50 millions d’utilisateurs et d’avoir refusé de les effacer en 2015 malgré les demandes du réseau social.
La société Cambridge Analytica est par ailleurs connue pour avoir travaillé au service de la campagne Trump. Un lien vite exploité par la presse. Comble d’ironie, Marc Zuckerberg pourrait devoir témoigner devant le Sénat américain si la demande de plusieurs sénateurs aboutit.
Avec l’aide notamment d’un psychologue de l’université de Cambridge, la société avait développé un logiciel permettant de profiler les utilisateurs afin de mieux cibler les publicités et les informations apparaissant sur leurs pages. Au cours de l’opération, elle avait siphonné l’ensemble des données des internautes à partir de sondages volontairement remplis par les utilisateurs de Facebook.