Médecins : la révolution LGBT transforme l’homme en femme

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Deux faits divers survenus à une semaine d’intervalle, l’un en France, l’autre en Grande-Bretagne, montrent comment la révolution LGBT gagne chez les médecins et finit par transformer l’homme en femme. Dans le sigle LGBT, c’est le T qui est désormais en pointe : les homosexuels et amateurs de sexe en tout genre, qui ont fourni d’abord les gros bataillons de l’agitation internationale, cèdent le pas aux transgenres, qui sont les porte-flambeaux actuels de l’arc-en-ciel. Ce n’est plus une question de préférence dans le plaisir, mais d’identité : l’objectif est de faire sauter la frontière entre l’homme et la femme, et il est en passe d’être atteint, avec l’aide des médecins et de la loi.

 

Le gynéco, médecin qui soigne la femme, pas l’homme

En République française, on aime à faire la leçon à son voisin, et, dès qu’on en a le pouvoir à sanctionner ses fautes morales présumées avec la plus grande sévérité. Un homme en « transition » pour devenir femme s’est présenté, après un rendez-vous en ligne, en août 2023 au cabinet d’un gynécologue de Pau. Celui-ci refuse bien entendu de s’occuper de lui. Sur quoi le « compagnon » de la « future femme » s’attaque au gynéco sur sa page Google. Le praticien répond alors qu’il n’est pas compétent pour traiter « des hommes même s’ils se rasent la barbe et qu’ils viennent dire à ma secrétaire qu’ils sont devenus femmes. (…) Vous avez des services spécialisés et très compétents pour s’occuper des hommes comme vous. Je vous remercie d’avoir informé les personnes trans de ne jamais venir me consulter ».

 

La révolution LGBT impose une nouvelle loi morale et sociale

Tout pourrait s’arrêter là, mais des associations « de lutte » s’indignent de la réponse du médecin. Et harcèlent le médecin qui finit par craquer et s’excuse auprès de la communauté LGBT « blessée par des propos (qu’il n’aurait) probablement pas dû tenir ». Sur deux plaintes de SOS Homophobie et SOS Transphobie, une enquête a été menée et le parquet de Pau doit « statuer sur les éventuelles suites pénales ». Quant au médecin, il a expliqué : « Je ne suis pas transphobe ni homophobe, j’ai d’ailleurs aidé beaucoup de mes patientes homosexuelles à avoir un enfant. J’aurais pu recevoir cette personne, lui faire payer la consultation de 80 euros, pour lui dire que je suis totalement incompétent : est-ce cela qu’elle voulait ? » Non, ce qu’il, et non elle, voulait, c’est faire la loi, plus précisément contribuer à établir la nouvelle loi morale et sociale en construction.

 

Le Conseil de l’Ordre des médecins condamne le gynéco

Et c’est pourquoi l’affaire est également venue devant le Conseil de l’Ordre des médecins. La chambre disciplinaire de l’Ordre régional des médecins de Nouvelle-Aquitaine a pris le 16 janvier une sanction de six mois d’interdiction d’exercer, dont cinq mois avec sursis, qui prendra effet du 1er au 31 mars. Dans son jugement, l’Ordre régional des médecins a rappelé que, selon le Code de la santé publique, « aucune personne ne peut faire l’objet de discriminations dans l’accès à la prévention ou aux soins », et estimé que les propos du médecin gynécologue ne constituaient pas une « simple maladresse », mais présentaient « un caractère discriminatoire à l’égard des personnes en transition de genre ». Pour résumer, un gynéco rappelle qu’il n’est pas compétent pour soigner les hommes, on enquête sur lui, il est menacé de poursuites pénales et interdit par l’Ordre des médecins. Pour couronner le tout l’avocat du patient s’en félicite : la sanction « correspond exactement à ce que nous attendions, ni plus ni moins. (…) Nous avons plaidé une sanction et son importance nous importe peu du moment qu’on dit qu’il a commis une faute disciplinaire ». S’incliner devant la nouvelle loi est la grande affaire.

 

Le médecin LGBT coincé par une infirmière poids plume

Le cas anglais montre un autre cas de domination LGBT. Le docteur Upton travaille aux urgences du Victoria Hospital à Kircaldy. Né homme, il se sent femme, s’habille en femme et utilise le vestiaire des femmes, ce qui déplaît à une infirmière, Sandie Peggie. Les deux soignants s’y sont croisés trois fois, dont la dernière à la veille de Noël 2024. Alors, Sandie Peggie a dit au docteur Upton sa façon de penser. A la suite de cette altercation, Upton s’est plaint et Peggie a été suspendue pour harcèlement. La chose est désormais portée au tribunal où Upton déclare qu’il s’est senti « coincé » (cornered) par l’infirmière. Comme il a vingt-huit ans et mesure 1,83 mètre, elle cinquante et 1,63, le tribunal a souri, mais il a ajouté : « Je ne crois pas que le fait de se sentir coincé soit dû à des considérations purement physiques. »

 

Avec un bon sophisme on nie l’homme et la femme

Le physique, et plus généralement la biologie sont au centre de sa revendication. L’avocat de l’infirmière lui ayant demandé : « Vous dites que vous êtes une femme trans. Il s’ensuit que vous n’êtes pas quelqu’un dont le corps est biologiquement féminin ? » Upton a répondu : « Le terme biologiquement femme ou biologiquement homme est complètement nébuleux. Cela n’a pas de de sens défini en science, qui fasse l’unanimité. Je ne suis pas un robot, donc je suis biologique. Et mon identité est féminine. Sans vouloir trop faire appel au dictionnaire, je suis une femme biologique. » Et voilà le travail, d’affirmation gratuite en affirmation gratuite, de sophisme en sophisme, sur un ton très supérieur et détaché, un homme impose tranquillement l’idée à un tribunal qu’il est biologiquement une femme.

 

La femme qu’un homme dans son vestiaire gêne est transphobe !

Le tout avec beaucoup de condescendances pour les pauvres femmes du peuple arriérées qui s’accrochent à des usages désuets et sont gênées qu’un homme vienne se changer dans leur vestiaire : « En tant que personne trans, je suis au courant que des gens partagent des convictions déplaisantes, mal informées, faussées, fanatiques ou transphobes sur les personnes trans. Ces gens peuvent être opposés à l’inclusion des trans. Qu’ils se sentent mal à l’aise avec moi est leur affaire, pas la mienne. Je ne suis pas d’accord sur le fait que je sois un homme. Je nie que ma présence (dans le vestiaire) soit une intrusion dans leur domaine privé, mais je ne peux pas parler de ce qu’elles ressentent. » Cette inversion de l’accusation est caractéristique ! L’infirmière est gênée parce qu’elle est transphobe et fanatique ! Voilà une petite merveille de rhétorique révolutionnaire.

 

Le bla-bla existentialiste de la révolution LGBT

Pour lui donner plus de poids, l’activiste LGBT s’est lancé dans une petite dissertation d’aspect scientifique à intention intimidante à propos de la notion de sexe biologique : « Nous aurions à explorer tout ce qui fait le sexe de quelqu’un, le sexe endocrinien, les caractéristiques primaires et secondaires du sexe, le sexe de reproduction, le sexe sociétal, culturel et assumé. » Words, words, words, aurait dit Shakespeare : ce nuage de mots prétendument savants cache une grosse négation naïve : on sait très bien, du point de vue de la génétique et de la physiologie, ce qui fait d’un homme un homme et d’une femme une femme. Tout cela pour noyer le poisson et imposer la dictature du ressenti de l’individu, l’existentialisme dominateur de la révolution arc-en-ciel.

 

Nier la réalité homme femme pour imposer l’utopie arc-en-ciel

Ce bla-bla va jusqu’à l’indécence et la cruauté. Il se trouve que Sandie Peggie, l’infirmière plaignante, a été victime d’une agression sexuelle à l’adolescence par un médecin qui a « ausculté » sa poitrine sans raison médicale. Commentaire du docteur Upton : « Je ne crois pas qu’un traumatisme subi soit une justification à se comporter de façon déplaisante et sans respect avec ses collègues. » Et le médecin LGBT étend cette indifférence jupitérienne à ses patientes. Pour lui, il n’est pas question de rendre public son état de trans aux femmes qui demandent un médecin femme : « Je ne crois pas qu’il soit approprié de divulguer des informations privées sur ma vie personnelle à aucun de mes patients. » Et d’ajouter qu’il serait affreux, bouleversant, contrariant, stressant (upsetting) de constater qu’une patiente se sente gênée par sa qualité de trans mais qu’on ne pouvait pas demander à tout médecin de dire « son sexe assigné à la naissance ». Toujours le même sophisme, qui confond le grand nombre et l’exception, la norme et l’anormal, et refuse de prendre acte de la petite différence entre l’homme et la femme. La révolution arc-en-ciel nie la réalité pour imposer son utopie.

 

Pauline Mille