Le rappeur Médine, taxé d’antisémitisme, invité de LFI, d’EELV et de la Fête de l’Huma

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Toute la gauche aime le rappeur Médine, 40 ans, « taxé d’homophobie et d’antisémitisme à la lumière de certaines interviews, chansons, ou prises de position passées », pour reprendre les mots du reportage de France-Info commentant sa participation à une réunion estivale des écologistes d’EELV fin juillet, à l’université d’été de La France Insoumise fin août, et à la Fête de l’Huma qui réunira les communistes un mois plus tard. La polémique enfle actuellement et le chanteur engagé, soutenu par les médias de gauche, met en avant son engagement contre les « violences policières », l’« extrême droite », le « colonialisme » et le « racisme » qu’il développera lors de sa table ronde avec Mathilde Panot, chef de file de LFI à l’Assemblée nationale.

 

L’extrême gauche, de LFI à la Fête de l’Huma, ne craint pas d’inviter Médine, rappeur taxé d’antisémitisme

Première remarque : alors que le mouvement politique Civitas se voit menacé de dissolution pour des propos qualifiés d’antisémites d’un conférencier à son université d’été en juillet, Pierre Hillard, ni EELV, ni LFI ni le PC ne sont pris à partie pour ces invitations.

Deuxième remarque, plus importante : si Médine peut être taxé d’antisémitisme – il est proche de mouvements islamistes et antisionistes, comme le montre cette enquête fouillée de Marianne, et a naguère posté en ligne une photo de sa « quenelle » en faveur de Dieudonné – ses sympathies et ses fréquentations idéologiques montrent bien que l’antisémitisme est une affaire de gauche. L’antisémitisme communiste et national-socialiste l’ont amplement manifesté ; ces nouvelles occurrences viennent le confirmer. Mais qui connaît encore le traité de Rapallo et le pacte germano-soviétique ?

 

J.S.