Une septuagénaire du Var, qui après le meurtre de Thomas à Crépol avait publié sur son compte Facebook le nom des auteurs présumés de l’attaque, parlant de « soldats de l’Islam », avait été condamnée en première instance à 1.000 euros d’amende et des dommages et intérêts pour « incitation à la haine ».
C’est un comble d’inversion. La septuagénaire avait été traitée comme une délinquante par la police au cours de l’instruction, malgré son âge et sa maladie.
La cour d’appel de Paris l’a finalement relaxée le jeudi 20 novembre, au motif qu’elle n’avait pas dépassé le cadre de la liberté d’expression. A la presse, l’intéressée a déclaré : « A aucun moment, je n’ai appelé à faire du mal. C’était simplement une réaction du cœur, spontanée. J’ai des petits-enfants de l’âge de ce jeune qui a été poignardé. »











