Des « micro-hommes artificiels » pour les tests de laboratoire

Micro-humains artificiels Tests laboratoire
 
Pas plus grands qu’une micro-puce, il s’agit de « machines humaines artificielles » qui réagissent comme les hommes en chair et en os aux substances inhalées, absorbées dans la circulation sanguine ou ingérées. Leur développement est en cours chez « TissUse », une entreprise fondée par Uwe Marx, ingénieur de la Techische Universität Berlin, qui espère que l’usage généralisé de micro-hommes artificiels permettra d’en finir avec les tests de laboratoire sur les animaux.
Elle fonctionne déjà pour la recherche sur certains cosmétiques, produits chimiques et médicaments, avec une double originalité : les très petites dimensions de ces artefacts et la possibilité d’y mettre en réseau différents organes. Jusqu’ici, on se servait en effet déjà d’organes individuels pour tester les produits, mais il demeurait nécessaire de passer par les tests sur les animaux pour en étudier les réactions dans le cadre de l’interaction des organes.
 

Plus d’animaux tués dans les tests de laboratoire

 
L’un des objectifs – outre l’élimination de la recherche destructrice sur les animaux, avec ses 90 millions de « tués » chaque année – est d’obtenir des résultats plus fiables pour l’homme, en éliminant les risques d’effets secondaires non révélés lors des tests de laboratoire sur les animaux.
Les « micro-hommes artificiels » – ou plutôt des « organoïdes » comme les appellent leurs producteurs – comprennent des éléments miniaturisés à partir de cellules humaines et bénéficient d’un apport à leur échelle d’oxygène et d’aliments.