Pour la gauche immigrationniste, le regroupement familial est la solution à la criminalité des « migrants »

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Les partisans de l’ouverture des frontières et de l’immigration de masse devraient logiquement être embarrassés par la publication des données qui prouvent le lien entre l’arrivée des « migrants » et la hausse de la criminalité. Car malgré la chape de plomb du politiquement correct, certaines études lèvent un peu le voile sur un problème que les Européens de l’Ouest constatent souvent dans leur quotidien. C’est le cas avec la publication d’une étude portant sur le land de Basse-Saxe, dans le nord-ouest de l’Allemagne. La Basse-Saxe est le deuxième plus gros land allemand en termes de surface et le quatrième en termes de population. Selon cette étude commandée par le ministère allemand des Affaires familiales et réalisée par l’Université des sciences appliquées de Zurich, la Basse-Saxe a connu une hausse de 10,4 % de la criminalité entre 2015 et 2016, au plus fort de la crise migratoire, et il s’avère que plus de 90 % de la hausse est attribuable à l’arrivée des « migrants ». Mais loin de se sentir gênés aux entournures, les partisans de l’immigration de masse proposent comme solution à ce problème d’accélérer le regroupement familial.
 

Les « migrants » sont les immigrants de l’ère des frontières ouvertes où chacun devrait pouvoir migrer où il veut quand il veut

 
Ainsi que le fait remarquer le New American, les « migrants » sont les immigrants de notre ère non plus d’immigration mais de « migration ». La migration, c’est le nouveau dogme de la gauche en vertu duquel chaque personne a le droit de migrer pour aller vivre quand bon lui semble où bon lui semble sur la planète. Ce dogme est ce qui justifie l’étiquette « d’anti-immigrants » accolée aux partis politiques et aux personnes qui s’opposent à l’immigration de masse, tel l’AfD en Allemagne (qui n’est pas hostile à toute immigration, soit dit en passant).
 

La criminalité des « migrants » attribuée par les médias immigrationnistes à leur classe d’âge

 
C’est pourquoi les grands médias pro-immigration de masse comme le média public allemand Deutsche Welle ou le média américain Bloomberg précisent bien que si la criminalité est plus élevée parmi les « migrants », c’est parce qu’il s’agit pour beaucoup d’hommes jeunes, âgés de 14 à 30 ans, et que c’est toujours dans cette tranche d’âge que l’on constate la plus forte incidence de crimes et délits. Les auteurs de l’étude eux-mêmes suggèrent aussi que les crimes et délits commis par les « migrants » débouchent plus facilement sur le dépôt d’une plainte que ceux commis par les autochtones. Ainsi, si les « migrants » apparaissent plus souvent dans les rapports de police, ce serait aussi à cause du racisme de leurs victimes !
 

Le regroupement familial proposé par la gauche immigrationniste malgré l’incapacité des pays européens à gérer cette immigration de masse

 
La solution suggérée pour que ces « migrants » rentrent dans le rang en Allemagne et ailleurs en Europe, c’est le regroupement familial. Si ces hommes jeunes avaient dans leur entourage leur épouse et leurs enfants quand ils en ont, et aussi leur mère et leurs sœurs – et accessoirement leur père et leurs frères, beaux-frères, belles-sœurs, neveux, nièces, oncles et tantes, etc. –, ils seraient certes encore beaucoup plus nombreux mais deviendraient de bons citoyens. Et tant pis si les statistiques de la population carcérale en France contredisent cette thèse et tant pis aussi si l’on n’arrive déjà pas à loger les « migrants » qui sont déjà sur nos territoires, comme le montrait l’appel au secours publié par les maires de Strasbourg, Grenoble, Rennes, Toulouse, Lille, Bordeaux et Nantes dans Le Monde le 16 décembre dernier.
 

Olivier Bault