C’est le montant en dollars de mauvaises créances, qu’ont les banques européennes.
L’autorité bancaire européenne, EBA, estime que le poids de ces créances difficilement récupérables ralentit l’accord de nouveaux prêts, au détriment surtout des petits emprunteurs cherchant à dépenser davantage ou à investir. Les banques totalisent désormais 5,6 % de créances mauvaises, contre 6 % il y a un an.
C’est deux fois plus, en proportion, qu’aux Etats-Unis où des mesures strictes ont été prises à la suite de la crise des subprimes, à la fois pour recapitaliser et améliorer leur bilans.
La situation est très disparate d’un pays à l’autre : de 1,1 % de dettes qui restent à recouvrer 90 jours après léchéance en Suède ou à récupérer moyennant une sûreté, à 16,7 % en Italie. La Grèce étant hors concours.
LEBA estime que les banques devraient équilibrer leurs bilans pour être mieux à même de soutenir la croissance par des prêts.