44 % des « millenials » américains préfèrent le socialisme au capitalisme : victoire de Gorbatchev !

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Selon une étude de l’institut de sondages YouGov, près de la moitié des Américains nés entre 1980 et 2000, les « millenials », préfèrent le socialisme au capitalisme. Cela donne son véritable sens à la mondialisation et sonne la victoire de Mikhaïl Gorbatchev et de sa perestroïka.
 
L’étude est citée par la fondation américaine pour la mémoire des victimes du communisme (VOC). Elle révèle aussi une grande ignorance des millenials américains tant en histoire qu’en économie : 71 % seulement sont capables d’identifier ce qu’est le communisme, et beaucoup confondent socialisme et capitalisme. Cela n’étonnera pas ceux qui suivent la question aux Etats-Unis : un sondage CBS/ le New York Times datant de 2016 relevait déjà que seuls 16 % des millenials américains étaient capables de définir correctement ce qu’est le socialisme.
 

Beaucoup de millenials américains préfèrent Staline

 
L’étude analysée par la VOC relève l’une des conséquences de cette ignorance. Pour 23 % des 21-29 ans, Joseph Staline était un « héros », et Kim Jong Un en est un aussi. Un quart de la génération qui va devenir active ou qui l’est déjà n’a donc aucune idée de l’histoire, ou bien porte sur elle un regard de militant du socialisme révolutionnaire.
L’amnésie planifiée par les programmes scolaires et parachevée par le déboulonnage des statues qu’organisent les minorités activistes, antiracistes, antifas, féministes et autres, porte donc ses fruits. Les futurs décideurs, confondant le passé dans un même flou, incarnent et parachèvent, en portant pour moitié leur préférence sur le socialisme, et pour moitié sur le capitalisme, la convergence des blocs dessinée dès les années soixante afin de préparer la gouvernance mondiale et dont Mikhaïl Gorbatchev sur de la fin des années quatre-vingt au début des années quatre-vingt dix le chantre, l’icône et le metteur en scène. Dans leur ignorance, les millenials l’ont senti à défaut de l’avoir compris, la gouvernance mondiale n’est pas le règne du capitalisme, mais la victoire du marché mise au service de la socialisation du monde.
 

Le socialisme gagne aux US, le communisme triomphe en Chine

 
Il est d’ailleurs significatif que la première puissance économique mondiale ait tendu, jusqu’à l’avènement de Trump, vers toujours plus de socialisme, et que la seconde, la Chine, soit aux mains du tout puissant parti communiste chinois.
 
La coexistence de certains mécanismes économiques, comme l’économie de marché, avec des régimes de plus en plus autoritaires, est en train de devenir banale. Là encore, les millenials sont en tête du mouvement. L’étude de VOC s’est penché sur la liberté d’expression : si 71 % des millenials estiment qu’il faut la protéger, 48 % pensent qu’il faut la limiter sur les réseaux sociaux et 45 % préconisent de la limiter aussi sur les campus scolaires et universitaires « afin de n’offenser personne » (on inventera autant de sensibilité minoritaires intouchables et sacrées qu’il en faudra pour supprimer le droit de la majorité à disposer d’elle-même : le souci de ne pas blesser est la justification de l’interdit et de la dictature du politiquement correct).
 

Victoire de Gorbatchev sur le capitalisme

 
En d’autres termes une moitié des millenials se couche devant le totalitarisme en train de s’installer, de la même manière qu’un quart d’entre eux plébiscite le totalitarisme d’hier. Ce doublement de la proportion des fans de la dictature dans la population étudiée est inquiétant, car il montre que la propagande d’aujourd’hui est plus efficace que celle d’hier. La police participative par les réseaux sociaux et l’internet est entrée dans les mœurs de la moitié des millenials parce qu’elle est indolore et qu’elle semble naturelle à tous ces addicts des nouvelles technologies : elle est entrée si profondément dans leurs habitudes quotidiennes qu’ils n’exercent pas d’esprit critique sur elle.
 
C’est d’autant plus inquiétant que, les hommes de marketing le disent, les millenials sont un gros marché, et que, les sociologues l’écrivent, ils tendent à imposer leur manière de voir aux plus âgés, étant toujours en mouvement et maîtrisant à mesure qu’elles paraissent les nouvelles technologies. Au point qu’on pourrait dire qu’ils forment la classe révolutionnaire qui semblait manquer à la révolution mondialiste. Ils reprennent et diffusent les revendications sectorielles des minorités défavorisées. Ils sonnent la victoire de la grande transparence qu’annonçait Gorbatchev.
 

Pauline Mille