Les mondialistes qui ont créé la crise des migrants l’exploitent désormais contre l’Occident

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De nombreux hommes politiques, que ce soit aux Etats-Unis ou au sein de l’Union européenne, font actuellement pression pour obliger les peuples européens à accepter ce qu’ils refusent massivement : l’entrée sur leur sol de centaines de milliers d’étrangers supplémentaires, musulmans pour la plupart. Ces mondialistes qui ont créé la crise des « réfugiés » ou des « migrants » – le vocabulaire varie – exploitent ainsi, contre l’Occident, une situation qu’ils ont largement contribué à créer, eux ou leurs prédécesseurs. La création de conflits ou de situations propices au conflit ont toujours été utiles au changement et à la révolution : c’est le principe même de la dialectique marxiste.
 
La culpabilisation ne fonctionne plus aussi bien qu’il y a quelques années. Des voix commencent à s’élever de manière audible pour dénoncer la classe dirigeante qui aujourd’hui impose l’accueil de milliers de clandestins : c’est elle qui est à l’origine de la situation tragique qui pousse des centaines de milliers de personnes à fuir la Libye, la Syrie, l’Iraq ou l’Afghanistan. Mais au fond ce rejet est lui aussi intéressant et susceptible d’exploitation – dialectique toujours !
 
Il est difficile d’affirmer avec certitude que cette émigration massive était prévue, voire voulue par ceux qui ont déstabilisé le Proche-Orient mais le constat reste entier : ces guerres menées sous des prétextes spécieux ont pour conséquence un afflux inédit des populations des pays concernés vers l’Europe. Un afflux que les plus critiques à l’égard de ces guerres de prétendue « libération » avaient, eux, clairement envisagé.
 

Les mondialistes exploitent la déstabilisation qu’ils ont créée contre l’Occident

 
« La raison pour laquelle tant de gens fuient la Syrie, la Libye, l’Afghanistan ou l’Iraq est que la politique étrangère interventionniste des Etats-Unis et des pays européens a déstabilisé ces pays sans espoir d’amélioration économique », commente l’ancien représentant (député) américain Ron Paul, fer de lance du combat anti-interventionniste aux Etats-Unis. « Cette émigration massive depuis le Proche-Orient et au-delà est le résultat direct d’une politique étrangère voulue par les néoconservateurs, visant à imposer des changements de régime, au moyen de l’invasion et de l’imposition de la “démocratie” par la force des armes », a-t-il affirmé.
 
Ron Paul a exprimé sa sympathie aux réfugiés, mais presse les peuples de se souvenir que la crise que traversent leurs pays d’origine a été voulue et encouragée par les gouvernements mondialistes occidentaux.
 
« Comme toujours lorsqu’il qu’une politique étrangère néfaste provoque un retour de flamme, les mêmes personnes qui ont créé le problème pensent qu’elles ont le droit de nous expliquer comment le résoudre – sans jamais admettre leur faute », accuse encore Ron Paul, en visant particulièrement le général David Petraeus, directeur de la CIA lorsque les Etats-Unis menaient leur guerre contre Bachar el-Assad.
 

Les mondialistes américains et européens n’ont cessé de soutenir des islamistes

 
Depuis le début du Printemps arabe, les Etats-Unis ont alimenté des rebelles dits « modérés » en Syrie, contre une dictature qu’ils avaient longtemps soutenue et sous laquelle aucune opposition « modérée » ne pouvait exister. Il n’a fallu que peu de temps pour qu’un grand nombre de ces « rebelles » rejoignent l’Etat islamique avec l’argent, les armes et le soutien des Etats-Unis et de leurs multiples alliés arabes ou occidentaux. C’est cette situation de chaos que fuient de nombreux Syriens.
 
Il existe bien entendu des clandestins qui arrivent en Europe depuis d’autres pays et qui prétendent être Syriens pour augmenter leurs chances d’être accueillis aux Etats-Unis ou par l’Union européenne. Mais l’immense majorité fuit effectivement des pays ravagés à la faveur d’interventions occidentales.
 
Plusieurs responsables américains ont reconnu que la coalition « anti-Etat islamique » a finalement servi à créer, armer et financer l’Etat islamique, par le biais de groupuscules qui n’ont jamais été les « modérés » dont les médias parlaient.
 
« Je n’ai cessé de prévenir que notre plus grand problème était nos alliés… Que faisaient-ils ? Ils étaient absolument déterminés à détrôner Assad et mener leur guerre sunnites-chiites par procuration. Qu’ont-ils donc fait ? Ils ont versé des centaines de millions de dollars et des dizaines, des milliers de tonnes d’armes dans les mains de quiconque voulait se battre. Mais les bénéficiaires de cette manne étaient Al-Nosra, Al-Qaïda et d’autres djihadistes venus du monde entier », dénonçait récemment Joe Biden à Harvard. De la part du vice-président des Etats-Unis, quel constat…
 
Le scénario était le même en Libye, pays où la France et la Grande-Bretagne n’ont cessé d’apporter leur soutien aux islamistes pour lutter contre Kadhafi. Mais les islamistes surarmés n’ont pas tardé à transformer le pays en poudrière invivable.
 

L’administration Obama savait que la révolution syrienne était organisée par des islamistes

 
De son côté, le chef d’état major des armées des Etats-Unis, Martin Dempsey, confirmait également un secret de polichinelle : « Je connais certains de nos alliés arabes majeurs qui les financent », a-t-il reconnu en parlant de l’Etat islamique.
 
Dès 2012, un document des services de renseignements américains précisait que la « révolution » menée contre Bachar el-Assad n’était d’emblée qu’une « guerre sainte » organisée par Al-Qaïda, les Frères musulmans et d’autres groupes djihadistes, et que l’administration Obama en avait parfaitement conscience.
 

Les services américains annoncent la crise des migrants dès 2012

 
« L’Occident, les pays du Golfe et la Turquie ont soutenu l’opposition syrienne », explique le document. Il ajoute qu’Al-Qaïda et d’autres groupes terroristes étaient « les principales forces motrices de l’insurrection ». Le document annonce en outre l’émigration massive de centaines de milliers de Syriens vers l’Europe, même s’il n’évoque pas le génocide culturel et religieux que constitue l’émigration massive des chrétiens dans la région.
 
C’est désormais en Europe que la chrétienté est menacée, dans la mesure où elle est y est encore présente. Comme l’annonce le Premier ministre hongrois Victor Orban, ce flux de clandestins qui déferle sur l’Europe menace « l’héritage chrétien et la civilisation occidentale ». Sans compter le désastre économique dans lequel l’Europe se trouve déjà, et qui ne peut être qu’empirer par la présence d’une population inactive, inadaptée, et parfois hostile.
 

Béatrice Romée