Le milliardaire Elon Musk, qui a provoqué la chute des pontes du réseau Twitter pour en faire X, l’utilise pour engager la planète à encourager les naissances. Voici son dernier message : « Le problème avec la “théorie du grand remplacement” est qu’elle échoue à traiter la question fondamentale des taux de natalité bas. Des taux de natalité exceptionnellement bas produisent l’effondrement des populations en Europe et encore plus vite dans la plus grande partie de l’Asie. L’immigration étant faible en Asie, il n’y a pas de grand remplacement, les pays sont simplement en train de se contracter. Si cela ne change pas, alors n’importe quel pays sur la terre souffrant d’un bas taux de natalité se videra de substance humaine et tombera en ruine, comme nous l’avons vu avec beaucoup de civilisations mortes depuis longtemps. »
Le grand bon sens d’Elon Musk
Mises à part les spéculations sur les civilisations mortes, dont on spécule encore sur ce qui les a tuées, c’est plein de bon sens. Elon Musk ne dit pas que le grand remplacement n’existe pas, il constate que ce n’est pas la seule menace, l’autre étant le vide. Et il suggère ainsi que l’on ne peut lutter contre l’un et l’autre qu’en faisant des enfants, ce qui est l’évidence même. On ajoutera que, de même que le recul d’une dune et l’inondation sont dus à la conjonction d’une grande marée et d’une forte tempête, de même le grand remplacement vient de la conjonction d’une natalité faible et d’une immigration forte.
Chute des naissances et remplacement conçus ensemble
Historiquement, si l’on se reporte au début des années 1970 en France sous Pompidou et Giscard, on observe que les lois favorisant l’immigration (régularisation Gorse, regroupement familial, carte de 10 ans) et ayant un effet nocif sur la natalité (avortement, divorce par consentement mutuel) ont PRECEDE la chute de la natalité et la hausse de l’immigration. Ce qui indique que, contrairement à ce que semble croire Elon Musk, la chute de la natalité et le grand remplacement ne sont pas des phénomènes démographiques naturels, mais des événements politiques voulus. Il s’agissait, quarante ans avant que le Vert Cochet n’en émette le souhait « de faire moins d’enfants pour faire de la place aux migrants ». C’est l’un des éléments de la révolution arc-en-ciel.