Le statisticien Pierre Chaillot analyse dans une récente vidéo les chiffres de la dénatalité française, qui ont atteint un niveau historiquement bas au cours des six premiers mois de cette année 2023 d’après l’INSEE, et aussi de manière encore plus visible en juillet. Les mois de février 2023 et d’avril 2023 rejoignent la liste des mois les plus faibles en termes de naissances depuis 1946, alors même que la population a fortement augmenté en France depuis lors. Pour l’animateur de la chaîne YouTube Décoder l’Eco, il faut se poser la question de la vaccination covid-19 pour chercher l’explication de cet « effondrement » de la natalité, et ce d’autant qu’une nouvelle étude publiée par Science montre que les femmes souffrent de problèmes menstruels et notamment de règles très abondantes après avoir reçu la piqûre.
« Cela fait plus d’un an que les troubles menstruels sont reconnus par l’ANSM et les autorités de contrôle, sans pour autant qu’il semble y avoir une réelle prise de conscience de la population, ni même des médias. Pourtant, pour que le phénomène soit décelable dans les statistiques, il faut vraiment qu’il soit massif », observe Pierre Chaillot.
Le statisticien Pierre Chaillot analyse l’effondrement de la natalité en France
Il commente dans sa vidéo un graphique révélateur détaillant le nombre moyen de naissances par jour chaque mois en France depuis janvier 2015 jusqu’à août 2023. Le graphique permet de constater les hausses et les baisses « classiques » et cycliques de mois en mois – il y a traditionnellement plus de naissances l’été – ainsi qu’une tendance en baisse continue sur la période.
Mais si la tendance à la baisse a été régulière et prévisible depuis 2015, elle s’accélère de manière spectaculaire depuis fin 2022.
« On observe que le confinement en 2020 a généré neuf mois plus tard une énorme baisse des naissances », note Chaillot : « C’est un signe de l’impact qu’a eu le confinement sur la psychologie des Français et c’est un résultat qu’on retrouve sur la quasi-totalité des pays que l’on peut observer. Pendant l’année 2021, En revanche, on voit un fort rebond du nombre de naissances, signe que les naissances qui n’ont pas eu lieu en 2020 ont en fait été reportées par les parents sur l’année deux mille vingt et un. Il n’y a donc pas en 2021 effondrement définitif des naissances, mais juste un report sur l’année suivante. »
Mais l’embellie n’a pas duré : « Ce rebond a été stoppé au début de l’année 2022, c’est-à-dire neuf mois après la première campagne de vaccination des femmes en âge de procréer et depuis, le nombre de naissances ne cesse de s’effondrer », constate le statisticien.
Le lien entre le début de la vaccination et la dénatalité constaté dans d’autres pays
Celui-ci a également observé les données d’autres pays européens et observe le même type d’effondrement au Danemark où, au contraire de la France, le nombre de naissances avait tendance à augmenter ces dernières années.
Toujours à partir de neuf mois après la campagne de vaccination des jeunes femmes, il fait le même constat pour Allemagne qui connaissait jusque-là une « relative stabilité des naissances par le passé, voire même une légère augmentation » ; c’est « un effondrement depuis l’année 2022 ». Tout comme en Suisse, et en Slovénie.
Font exception les Pays Bas ; ou encore l’Espagne où « le nombre de naissances continue de s’effondrer tous les mois, mais moins que la tendance ». Pierre Chaillot note cependant : « Il est parfaitement impossible que la tendance à la baisse de ces dernières années continue ad vitam aeternam, sinon, au bout d’un moment, il n’y aura plus de naissance du tout. Il est donc impossible de savoir si la vaccination entraîne une nouvelle baisse des naissances, qui serait ici invisible au regard de ces dernières années. »
En tout état de cause, le changement de tendance – inversion ou accélération –, marqué par un effondrement systématique dont le début coïncide avec la vaccination des femmes en âge de procréer, se retrouve de manière identique dans plusieurs pays européens cités par le statisticien.
Il serait intéressant de pouvoir confronter ces chiffres avec les statistiques de vaccination de cette catégorie de la population féminine, pays par pays.
La vaccination covid-19 et le dérèglement du corps féminin
Ce qui est désormais établi – et cela vient encore de l’être par une étude norvégienne citée par Chaillot – c’est que « la vaccination anti covid-19 peut entraîner des troubles menstruels chez les femmes ». « Et s’il y a des troubles menstruels, cela va forcément jouer sur la fécondité », observe l’auteur, qui rappelle : « J’ai souhaité que les droits d’auteur de mon livre Covid-19 : ce que révèlent les chiffres officiels servent à soutenir les initiatives de l’association “Où est mon cycle” qui vient en aide aux femmes » qui ont ce type de problèmes à la suite de la vaccination anti-covid 19.
Chaillot rappelle pour finir que l’on constate également « des problèmes de mortalité, périnatale et de fausses couches », en citant notamment les données de la pharmacovigilance américaine, dont le site Open Vaers permet de voir que parmi les fausses couches déclarées à la suite d’une vaccination covid-19, la majorité ont eu lieu juste après réception de la piqûre. D’autres chiffres cités dans la vidéo permettent de voir « en France un énorme pic de mortalité néonatale en juin 2021, c’est-à-dire pile pendant la campagne de vaccination des femmes enceintes ».
Il commente : « La mortalité néonatale, c’est-à-dire le décès dans les vingt-huit premiers jours après la naissance du bébé, est bien souvent révélatrice d’un très grand prématuré. Tout se passe comme si la vaccination des femmes enceintes avait déclenché des accouchements prématurés et fait perdre des bébés. L’Institut statistique écossais qui publie ces données révèle exactement les mêmes anomalies de son côté, et c’est également le cas pour les données israéliennes. »
On peut visionner la vidéo et accéder aux graphiques présentés par Pierre Chaillot ici.