Un neurologue pose son diagnostic : Joe Biden a la maladie de Parkinson

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Il est impossible qu’il ait pu échapper aux médecins de Joe Biden que le président des Etats-Unis souffre de la maladie de Parkinson, vient d’affirmer un grand spécialiste de cette affection neurodégénérative à la chaîne américaine nationale NBC. Tom Pitts, neurologue certifié, assure que Biden en présente de multiples symptômes évidents et qu’un étudiant en médecine ne posant pas ce diagnostic en les constatant se ferait immédiatement recaler.

Tom Pitts s’exprimait ainsi dans l’émission Top Story de Tom Llamas au lendemain de la publication de la lettre du médecin de la Maison Blanche, Kevin O’Connor affirmant l’inverse la veille au soir ; il est faux, d’après Pitts, d’affirmer que Biden présente zéro déficit neurologique.

Le neurologue précisait au cours de l’entretien qu’il était lui-même de sensibilité démocrate depuis toujours, mais qu’il est consterné de voir une occultation de la maladie présidentielle qui fait penser à ce qui se faisait en Union soviétique.

Certes, Tom Pitts n’a jamais ausculté Joe Biden, comme il l’a précisé sur NBC. Mais il affirme voir des patients qui lui ressemblent « 20 fois par jour en examen clinique » : il présente « les caractéristiques classiques de la neurodégénérescence ». « J’aurais pu poser le diagnostic depuis l’autre côté d’une place », a-t-il déclaré. « Ce gars n’est pas un cas difficile », ajoutait Pitts, faisant référence à diverses particularités d’ordre moteur et langagier que l’on constate lors des apparitions publiques de l’intéressé.

 

Le neurologue Tom Pitts diagnostique le Parkinson de Biden à distance

Sur le plan intellectuel, selon le médecin, on n’est pas en face d’une personne qui a simplement du mal à retrouver tel ou tel mot, ou qui souffrirait d’une sorte de bégaiement. Biden semble utiliser selon lui les stratégies habituelles de ceux qui sont affectés, en répondant à une question un peu à côté ou en tournant autour du sujet précis.

Sur le plan moteur, il constate de la rigidité dans les mouvements : « Le balancement des bras a disparu, il y a la raideur dans la station debout… » Lorsque Biden se tourne pour regarder vers le côté, gardant les pieds immobiles il pivote de tout son corps là où habituellement on se contente de tourner rapidement la tête. C’est un signe de bradykinésie, cette motricité lente caractéristique de la maladie de Parkinson. Pitts note aussi la démarche traînante, les tout petits pas du président (qui est souvent assistée par sa femme lorsqu’il se déplace).

La voix monocorde, hypophonique – basse et sans intonation – de Biden fait aussi partie des symptômes propres à la maladie.

 

Un étudiant en médecine ratant ce diagnostic de Parkinson serait recalé

Si la maladie de Parkinson est souvent difficile à diagnostiquer, a confirmé Tom Pitts, la conjonction de multiples indicateurs chez Joe Biden en font une sorte de cas d’école. La difficulté d’identification se présente surtout en début de maladie : « Dès que vous commencez à manifester les symptômes emblématiques sur le plan moteur : mouvements ralentis, rigidité, masque du faciès, hypophonie… si un étudiant en médecine n’identifiait pas la maladie de Parkinson lors de l’examen, il serait recalé. »

Pitts ne croit pas que les huit visites d’un neurologue spécialiste des désordres moteurs à la Maison Blanche au cours des huit mois passés aient pu concerner quelqu’un d’autre que le président lui-même, et surtout pas un militaire en service comme le veut le discours officiel : une telle affection aurait immédiatement provoqué le renvoi du supposé patient de ce service actif.

Au sujet du test cognitif que beaucoup réclament aujourd’hui pour le président Biden, Pitts note que la difficulté à trouver un mot ne signifie pas nécessairement qu’on ne sait pas ce que l’on veut dire. Il se dit incapable de juger de la capacité de Biden à prendre de bonnes décisions. « Qu’il ait Parkinson, c’est un fait. Il s’agit d’une dégénérescence du cerveau. Il faudra me montrer l’IRM pour me prouver qu’il ne l’a pas », affirme le neurologue. Mais il estime qu’il faudrait lui faire passer le test neuropsychologique de quatre heures qui fait autorité pour évaluer les performances cognitives de Biden : c’est un test qui ne pardonne pas et qui permet de contourner l’expertise que peut avoir le patient dans son domaine au point de donner l’illusion que tout va bien.

 

Joe Biden a Parkinson, les Démocrates n’en ont pas tenu compte

« Je suis un Américain avant tout », a conclu Tom Pitts : « Quand je regarde tout cela je pense à la Russie, à l’Union soviétique, à la Corée du Nord, disant des choses extravagantes… Je déteste ce genre de chose. En quatre ans, les Démocrates avaient tout le temps nécessaire pour trouver parmi 350 millions d’Américains une personne qui pouvait prendre cette place. Et nous voilà à la veille de la rentrée, n’ayant pas fait nos devoirs, en train de vouloir remplacer dans l’urgence une personne qui a une maladie neurodégénérative. »

Décidément, les langues se délient. Et il est clair que c’est tout le haut appareil du parti démocrate qui s’est déconsidéré. Faut-il vraiment « chercher la femme » dans cette histoire – en l’occurrence Jill Biden dont on commence à dire qu’elle est pétrie d’ambition et qu’elle n’entend pas lâcher les feux de la rampe en quittant la Maison Blanche, elle qui est censée être la meilleure et la plus écoutée des conseillers du président ? Au-delà de toutes les questions politiques et géopolitiques, qu’on peut se poser, on retiendra l’extrême cruauté d’une situation qui met à ce point à l’épreuve un vieillard malade.

 

Anne Dolhein