Vous n’y croyez pas ? C’est pourtant ce qui avait été prévu, comme tant d’autres choses, par les climatologues alarmistes de la fin du XXe siècle… Et le chercheur Tony Heller, sur son blog realclimatescience.com, est un maître en l’art de les dégoter, entre coupures de presse et conférences de ces grands pontes.
C’était en septembre 1988, dans le Canberra Times. Des experts gouvernementaux tiraient la sonnette d’alarme et les programmes environnementaux des Nations unies commençaient à étoffer ce dossier inquiétant : dans trente ans (donc en 2018), la montée du niveau de la mer dans l’océan Indien fera disparaître ses îles. Alors chargé des affaires environnementales, le maldivien Hussein Shihab criait à la catastrophe. Pire, la fin des Maldives et de ses 200.000 personnes (417.000 actuellement) pourrait arriver plus tôt si l’approvisionnement en eau potable s’épuisait en 1992, comme prévu.
Il y a deux jours, le président maldivien Abdulla Yameen a inauguré officiellement le projet du grand aéroport de Kulhudhuffushi, le principal centre de population dans les atolls du nord – comme quoi, on oublie vite…
Donc, quand les chercheurs du MIT estiment, dans une nouvelle étude, que d’ici la fin du XXIe siècle, l’Asie du Sud pourrait être invivable à cause des vagues de chaleur extrêmes associées à un fort taux d’humidité, on se dit qu’on peut attendre de voir.