Nomination du père dominicain Timothy Radcliffe, qui justifie l’homosexualité, comme consulteur du Conseil pontifical Justice et Paix

Nomination du père dominicain Timothy Radcliffe, qui justifie l’homosexualité, comme consulteur du Conseil pontifical Justice et Paix
 
La nomination du dominicain anglais Timothy Radcliffe comme consulteur du Conseil pontifical Justice et Paix par le pape François, samedi dernier, n’a guère suscité de vagues. Les médias comme La Croix se sont bornés à souligner les succès d’auteur du père dominicain, qui a publié des ouvrages de spiritualité accessibles au grand public.
 

Qui est le nouveau consulteur du Conseil pontifical Justice et Paix ?

 
Le P. Radcliffe, 70 ans, a été maître de l’Ordre de 1992 à 2001 et il est actuellement directeur de l’Institut Las Casas pour les études sur la justice sociale et les droits humains. Jolie carte de visite, mais elle n’est pas une garantie d’orthodoxie : il est également connu non seulement comme libéral, mais pour ses tentatives de justification de l’homosexualité et plus précisément des actes homosexuels, comme le rappelle LifeSiteNews.
 
 « Nous devons accompagner les (gays) pour qu’ils discernent ce que cela signifie, en laissant nos représentations s’ouvrir à cette dimension. Cela veut dire : visionner Brokeback Mountain, lire des romans gays, vivre avec nos amis gays et écouter avec eux lorsqu’ils écoutent le Seigneur », a-t-il déclaré en 2006 lors d’une conférence sur l’éducation religieuse à Los Angeles.
 
Le Secret de Brokeback Mountain, faut-il le rappeler, est le premier western « romantique » à thème homosexuel à très grand succès commercial. Un film « explicite » qui n’a rien à voir avec la réalité du monde gay mais qui vise à rendre sympathique et désirable l’attrait homosexuel.
 
 Timothy Radcliffe s’était déjà illustré en déclarant que l’homosexualité ne doit pas être un obstacle à l’ordination et qu’il fallait plutôt en exclure ceux qui formulaient de telles propositions.
 

Les écrits du dominicain sur l’homosexualité

 
 Le P. Radcliffe est resté fidèle à ses positions en écrivant en 2013 dans l’Anglican Pilling Report sur l’éthique sexuelle humaine : « Quelles sont les répercussions de tout cela sur la question de la sexualité gay ? Nous ne pouvons pas partir de la question de savoir si cela est permis ou défendu ! Nous devons demander ce que cela signifie, et dans quelle mesure elle est eucharistique. Certainement, elle peut être généreuse, tendre, mutuelle et non-violente. Et donc elle peut, je pense, de bien des manières, être une expression du don de soi du Christ. Nous voyons également comment elle peut être l’expression d’une fidélité mutuelle, d’une relation d’alliance où deux personnes s’attachent l’une à l’autre pour toujours. »
 
 De tels propos sont très exactement blasphématoires…
 
 Sans surprise, le P. Timothy Radcliffe a souvent célébré la messe à Londres pour le groupe dissident Soho Masses Pastoral Council, aujourd’hui connu sous le nom plus explicite de LGBT Catholics Westminster Pastoral Council. Une de ces « périphéries » souvent évoquées par le pape François ? Le P. Radcliffe invoque volontiers l’image, citant le souci pastoral du souverain pontife pour justifier ses propres écarts de doctrine.
 
 Il est également partisan de la communion pour les divorcés « remariés » : tout cela relève d’une même logique.
 

La nomination de Timothy Radcliffe scandalise des fidèles

 
Il n’est pas certain que le pape François soit au courant de cet aspect du personnage, et on ne peut écarter une volonté de manipulation de la part du lobby des « droits LGBT ». En attendant, des fidèles britanniques ont fait entendre leur indignation devant la nomination du Dominicain au Conseil pontifical Justice et Paix.
 

Anne Dolhein