Non-binarité : au-delà de la bataille des toilettes, les buts masqués de l’idéologie transgenre

Non binarité Transgenre
La binarité, cible d’un nouveau totalitarisme diabolique.

 
Ricky Wilchins, un militant transgenre LGBT américain a écrit un article dans The Advocate, intitulé « Nous gagnerons la bataille des toilettes quand nous en aurons fini avec la binarité ». Les gens doivent pouvoir entrer dans les toilettes qui correspondent à leur identité de genre, écrit-il, mais le fait qu’il y ait des toilettes « hommes » et d’autres « femmes » indiquent que quelque chose doit être changé dans la société…
 
Il écrit notamment que les défis des personnes « non-binaires » remettent en question les arguments que les trans et leurs alliés ont utilisés dans la bataille pour l’accès aux toilettes du sexe opposé face à « l’opposition furieuse de la droite », ajoutant « Qu’arrive-t-il quand un individu genderqueer, qui semble réellement non-binaire ou non-masculin, déclare, dans un monde binaire, qu’il souhaite avoir accès aux toilettes des filles ?… Pour le moins, ce monde ne fonctionne plus. Ce qu’il faut ici, c’est contester (…) toute la structure hétéro-binaire du monde dans lequel les homosexuels doivent habiter. »
 

Mariage homo et bataille des toilettes ne sont que maillons d’une stratégie transgenre

 
De fait, prévient Peter Sprigg du Family Research Council, « Le but à long terme de nombreux militants LGBT ne se limite pas à l’accès aux toilettes selon leur prétendue identité de genre, mais s’étend à la destruction du concept de genre et de la séparation des genres ». Cette destruction de la structure binaire de la société, les militants homos en parlent depuis les années 70 et la Gay Liberation. Pendant que l’attention était focalisée sur la redéfinition du mariage et la sanctuarisation du « droit » à l’enfant pour les couples de même sexe, des cas étaient tranquillement introduits en justice pour faire basculer la loi vers une reconnaissance de la perception de soi à la place de la réalité biologique. Une fois que la Cour Suprême a redéfini le mariage, l’attention médiatique s’est progressivement portée sur les batailles du gender et du transgendérisme.
 

La non-binarité fabrique une société totalitaire

 
Pour Sprigg, les parents vont devoir prendre leurs responsabilités en matière éducative. Il ajoute que « développer un sentiment fort et confiant envers son identité biologique masculine ou féminine est un travail important réalisé par l’enfant durant sa croissance ».
 
Une société qui ne reconnaît pas la vraie nature du genre « rendrait beaucoup plus difficile pour les gens la compréhension de ce qu’ils sont ».
 
« Ce dont nous parlons, c’est de l’abolition du sexe » renchérit Stella Morabito, spécialiste des propagandes et des cultes à The Federalist. « Cela va jusqu’à ce que chacun devienne légalement dé-sexué. Et lorsqu’on redéfinit l’humanité comme asexuée, on en arrive à une société déshumanisée dans laquelle il ne peut y avoir, sans autorisation de l’Etat, de « mère », de « père », de « fils », de « fille », de « mari » ni de « femme ». Ces termes disparaissent déjà des documents gouvernementaux. Dans une telle société, les rapports humains les plus intimes sont atteints. La famille est détruite… Une société asexuée finit par être totalitaire… »
 

Patrick Neuville