Il s’agit du conseil consultatif sur le trafic routier, l’Opplysningsrådet for veitrafikken (OFV), qui représente les intérêts des constructeurs, l’industrie automobile, compagnies d’assurances et sociétés pétrolières. Il juge la surveillance satellitaire par GPS plus « juste » que le traditionnel passage aux barrières de péage.
Les péages levés par surveillance satellitaire pourraient s’adapter à chaque automobiliste, s’enthousiasme Karin Yrvin, présidente du conseil : les sommes prélevées tiendraient compte des lieux de circulation mais aussi des émissions carbone. Le principe des « pollueurs-payeurs » rencontre un succès bien prévisible… Comme toute idée d’impôt nouveau.
Le projet a déjà rencontré l’opposition du responsable de l’autorité de protection des données de Norvège, la Datatilsynet ; Atle Årnes s’alarme de voir de plus en plus d’informations récoltées sur les individus et pointe le risque pour la vie privée. Mais il suggère déjà des solutions : les données de circulation pourraient être stockées dans les voitures et seul le montant des péages serait transmis à un serveur central. On trouve toujours des solutions !