La bataille autour de l’« Ă©ducation sexuelle » des enfants dans les Ă©coles de la ville d’Omaha, dans l’Etat du Nebraska, trouvera sans doute son dĂ©nouement dans les jours qui viennent, alors que le conseil scolaire du district doit se rĂ©unir la semaine prochaine afin de voter sur les nouveaux contenus de la Comprehensive Sex Education (CSE) ou « Ă©ducation sexuelle complète ». Ils visent Ă usurper la place des parents en tant que premiers Ă©ducateurs de leurs enfants, laissant une large place Ă l’intervention d’organismes comme le Planned Parenthood ou Planning familial amĂ©ricain. Le nouveau programme, particulièrement pernicieux, a poussĂ© de nombreux parents Ă rĂ©sister.
Les parents d’Omaha rĂ©sistent contre l’éducation sexuelle incitatrice
« C’est mettre en danger les âmes de nos enfants », explique Mark Bonkiewicz de l’association Nebraskans for Founder’s Values (NFFV). « Il ne s’agit pas de sujets comme les maths ou la science. Nous parlons des âmes de nos enfants. Ils veulent leur enseigner l’immoralitĂ© ».
Des parents se sont constituĂ©s en groupe de dĂ©fense au sein de cette association, s’entourant de pĂ©diatres de renom afin de rĂ©pondre Ă la mise en place Ă marche forcĂ©e de l’ESC. L’idĂ©e qui prĂ©vaut dans la tĂŞte des promoteurs de l’ESC est que les parents sont incapables de savoir ce qui doit ĂŞtre enseignĂ© Ă leurs enfants, selon Bonkiewicz.
Le nouveau programme s’aligne sur les principes libertaires du Planning familial
C’est au milieu de l’annĂ©e dernière que le conseil scolaire des Ă©coles publiques de la ville a proposĂ© des modifications des programmes scolaires depuis la 8e jusqu’à la terminale, afin d’y inclure des sujets tels la contraception d’urgence, les problĂ©matiques LGBT ou encore l’identitĂ© de genre. Les parents avaient rĂ©ussi Ă faire retirer les thèmes de l’avortement et de la contraception d’urgence, mais le conseil scolaire fait tout pour les inclure de nouveau.
L’archidiocèse catholique d’Omaha a lancĂ© un appel aux parents, aux grands-parents et aux responsables religieux afin qu’ils s’opposent Ă ce nouveau programme inspirĂ© par le Planning familial. Il « ne cherche nullement Ă persuader les gamins de rejeter les expĂ©riences sexuelles permissives et dangereuses ». Leur but, affirme un message de l’archidiocèse sur sa page Facebook, est de « dĂ©construire la morale traditionnelle et les inhibitions sexuelles dans le but d’encourager les expĂ©riences sexuelles. » Il ajoute : « Ces programmes d’Ă©ducation sexuelle (…) sont pour une grande part responsables de la permissivitĂ© sexuelle observĂ©e de nos jours, car lorsqu’un nouveau rapport au sexe est vĂ©hiculĂ© en classe sous l’autoritĂ© de l’Ă©cole, les enfants peuvent ĂŞtre influencĂ©s de manière encore plus dĂ©cisive que par ce qu’ils voient rĂ©gulièrement dans les mĂ©dias. »
L’archevêché d’Omaha appelle les parents à résister
Plusieurs associations soutiennent la mise en place de ce nouveau programme scolaire, notamment des groupes pro-avortement, en plus du Planning familial amĂ©ricain. Le Women’s Fund d’Omaha est Ă©galement partie prenante avec un projet de santĂ© pour adolescents qui prĂ´ne « une Ă©ducation sexuelle complète, mĂ©dicalement exacte et adaptĂ©e Ă l’âge des enfants » s’appuyant sur des supports rassemblĂ©s sous le titre « WISE » (Working to Institutionalize Sex Ed, « Ĺ“uvrer pour institutionnaliser l’Ă©ducation sexuelle »). Le programme vise Ă promouvoir le safe sex (sexe sans risques) et l’accès aux contraceptifs de longue durĂ©e.
Aux Etats-Unis comme en France, l’endoctrinement est en marche. Mais aux Etats-Unis, les parents se réunissent pour réagir et affirmer leurs droits.
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