Discussions entre l’Inde et les Etats-Unis sur responsabilité dans le nucléaire

nucleaire Inde Etats-Unis responsabilite
 
Des négociateurs indiens et américains sont actuellement réunis à Londres, pour la troisième fois en quarante-cinq jours. Ils entendent répondre aux dernières questions en suspens avant la mise en œuvre de l’accord de référence sur le nucléaire civil et la visite du président américain Barack Obama en Inde, le 25 janvier prochain.
 

Coopération à venir entre l’Inde et les Etats-Unis sur la question nucléaire

 
Le porte-parole du ministère indien des affaires étrangères, Syed Akbaruddin, a affirmé hier que l’approfondissement de la coopération dans les domaines de la défense, de la sécurité et du contre-terrorisme serait la préoccupation majeure des deux chefs d’Etat la semaine prochaine.
Il a d’ailleurs qualifié cette visite du président américain comme « l’un des engagements diplomatiques [de l’Inde] les plus importants de ces dernières années ».
 
Il a ensuite affirmé que les négociateurs des deux pays réunis à Londres discutaient d’une part des solutions administratives pour faire progresser la requête de l’Inde qui souhaite devenir membre du Groupe des fournisseurs nucléaires et d’autre part de la clarification du régime de responsabilité nucléaire du pays.
 

Les Etats-Unis poussent l’Inde à revoir sa loi de responsabilité dans le domaine nucléaire

 
« Ce dont nous discutons à Londres, c’est de notre capacité, dans notre cadre légal, à donner à nos partenaires comme les Etats-Unis les assurances qu’ils attendent » a-t-il affirmé.
 
Contrairement à la France ou aux Etats-Unis, qui tiennent l’opérateur pour premier responsable en cas d’accident nucléaire, l’Inde remet effectivement la faute sur le fournisseur.
 
Le président indien Narenja Modi est prêt à dépenser 182 milliards de dollars dans le nucléaire pour parvenir à fournir de l’électricité en permanence dans tout le pays. Tous les projets se sont heurtés à l’obstacle légal de la responsabilité, imputée en Inde au vendeur.
 
Une loi votée en 2010 que Barack Obama voudrait voir changer, avant toute discussion.
 
La France, soumise à la pression des écologistes, ne participera pas à ce marché. Une pression à 182 milliards de dollars, qui iront aux Etats-Unis.