Obama et l’immigration : derrière les « bonnes intentions » humanitaires, des portes grandes ouvertes au terrorisme islamique

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Le tsunami migratoire venu des pays musulmans opère comme un séisme sur les gouvernements européens. Le même phénomène s’observe aux Etats-Unis, malgré son éloignement du Moyen-Orient et des flux nettement moins importants. Le 28 septembre, lors d’une audition devant la sous-commission sur l’immigration du Sénat des Etats-Unis, présidée par le sénateur républicain de l’Alabama Jeff Sessions, Simon Henshaw, un des cadres de la Direction fédérale de la population, des réfugiés et des migrations, a reconnu que les fonctionnaires des services de l’Immigration n’avaient fourni aucun effort particulier pour tenter d’identifier des extrémistes au cours des procédures de contrôle des réfugiés. Les supposées bonnes intentions humanitaires d’Obama masquent une totale irresponsabilité face à la menace islamo-terroriste.
 

Immigration et terrorisme islamique : la passivité de l’administration

 
Un compte-rendu de l’audition publié par les sites LifeZette puis The New American indique qu’Henshaw a été interrogé sur les procédures de profilage des candidats réfugiés : « Procédez-vous à un interrogatoire concernant les pratiques interdites aux Etats-Unis, telles que les mutilations génitales sur les femmes ? Leur demandez-vous : ‘’Acceptez-vous ce type d’obligations et en entrant aux Etats-Unis, vous soumettrez-vous aux lois américaines sur ce type de problème ?’’ »
 
Hensahw a répondu que les fonctionnaires présentaient les lois et coutumes aux candidats mais il a admis qu’ils ne posaient pas de questions permettant de déterminer si le réfugié en question est extrémiste ou radical. « Nous signifions clairement aux candidats que nous sommes un Etat de droit et qu’ils doivent se soumettre à ses lois », a-t-il dit, sans plus.
 

De plus en plus de « crimes d’honneur » musulmans

 
L’audition s’est poursuivie par des questions sur un rapport du ministère de la Justice indiquant qu’en un an les Etats-Unis ont vu se perpétrer sur leur territoire 27 « crimes d’honneurs », une pratique largement acceptée par plusieurs des pays à domination musulmane qui appliquent la charia, la loi coranique. Sur ce sujet on ne peut plus délicat, Henshaw a voulu distinguer les musulmans réfugiés des anciens immigrants susceptibles d’approuver de tels crimes d’honneur. « Je ne suis pas certain que ces crimes d’honneur se soient produits dans les communautés de réfugiés nouvellement implantées aux Etats-Unis », a-t-il éludé. « Je vois aucun élément permettant d’affirmer que les groupes de réfugiés importent ces valeurs aux Etats-Unis », a-t-il poursuivi. « Je pense qu’ils vont devenir de bons citoyens, engagés dans l’armée ou dans la police, des gens qui intègrent les valeurs américaines », a-t-il même avancé.
 
Et pourtant… L’audience a mis en relief le fait que les auteurs de crimes d’honneurs musulmans proviennent du même univers culturel que les réfugiés en cours d’admission et que quarante de ces derniers ont été inculpés de crimes terroristes aux Etats-Unis. « Vous n’êtes pas parfaitement irréprochable dans votre politique d’admission », a ironisé Jeff Session.
 

18 % des enquêtes impliquant l’Etat islamique ont concerné des réfugiés ou demandeurs d’asile

 
Un autre membre de la commission, le sénateur républicain du Texas Ted Cruz, a quant à lui été beaucoup plus direct dans ses critiques sur la politique d’admissions. « Nos lois sur l’immigration ne sont pas un pacte de suicide », a-t-il asséné. « Notre politique d’asile ne doit pas devenir un moyens permettant aux terroristes d’entrer sur notre territoire et de tuer des Américain innocents », a-t-il ajouté.
 
Un autre haut-fonctionnaire, Leon Rodriguez, directeur des services de la citoyenneté et de l’immigration, a défendu la politique gouvernementale en matière de sélection des réfugiés : « Nous sommes déterminés à rechercher et identifier les fraudes, afin de protéger la crédibilité du programme d’installation des réfugiés, et nous continuerons à appliquer les mesures de sécurité les plus pointues pour nous protéger contre les menaces sur notre sécurité nationale ».
 
Réplique d’un autre membre de la commission, le sénateur républicain David Vitter, pas du tout impressionné par la déclaration de Rodriguez. Vitter a ainsi fait valoir que 18% des procédures visant l’Etat islamique concernent des réfugiés ou des demandeurs d’asile, relevant que Rodriguez lui-même avait admis que des réfugiés avaient été arrêtés lors d’agressions terroristes. Le sénateur a d’abord accusé le directeur de contredire ainsi sa déclaration antérieure selon laquelle « seuls ceux qui ne constituent pas un risque pour la sécurité nationale » sont autorisés à pénétrer sur le territoire dans le cadre du programme de réinstallation des réfugiés. Mais il a aussi confirmé que le processus de sélection repose sur les données du renseignement américain et que les terroristes potentiels qui n’apparaissent pas sur les banques de données de ces services ne seront donc pas interceptés.
 

Obama réduit la période de sélection de 24 à… trois mois !

 
Notons que l’agence Associated Press avait révélé en avril dernier que face à la brutale augmentation du nombre de candidats réfugiés provenant du Moyen-Orient, l’administration Obama avait décidé d’accélérer le processus de sélection, le réduisant à une période de trois mois contre 18 à 24 mois précédemment.
 
Le site The New American a quant à lui affirmé le 21 septembre que les politiques de l’administration Obama contribuaient à importer massivement le terrorisme d’origine moyen-orientale. Pour le prouver, il relevait que le gouvernement avait déjà commencé la mise en place d’un plan accroissant considérablement le nombre de réfugiés provenant de Syrie, dont une large proportion est encore contrôlée par l’Etat islamique. Le 20 novembre, le service de presse de la Maison Blanche a avait publié un communiqué indiquant que le nombre de réfugiés admis sur le territoire américain serait considérablement accru, et cela malgré le fait que des migrants venus du Moyen-Orient aient participé aux multiples attaques terroristes contre les Etats-Unis, depuis la bombe contre le World Trade Center en 1993, les attaques terroristes du 11 septembre 2001 et jusqu’au massacre aux armes à feu à San Bernardino en 2015. La Maison-Blanche décrétait : « Le président Obama a annoncé que les Etats-Unis recevraient un plus grand nombre de réfugiés venus du monde entier, avec un accroissement de 40 % sur les deux premières années, avec un objectif de 100.000 en 2017 ».
 

L’infiltration islamiste, une réalité admise par tous

 
Le sénateur Jeff session a interpellé l’administration Obama dès l’ouverture de l’audition de la commission sénatoriale du 28 septembre en ces termes : « Le directeur du Renseignement national, le directeur de la CIA et le secrétaire à la Sécurité nationale ont tous admis que des terroristes pouvaient infiltrer les groupes de réfugiés. Leurs préoccupations sont légitimes et il est clair que les terroristes ont largement usé de ce moyen par le passé ».
 
On dénombre quelque 10.000 enquêtes concernant des actes ou des intentions terroristes actuellement sur le territoire des Etats-Unis. Les forces de l’ordre portent un poids considérable pour assurer chaque jour la sûreté du pays. Mais il leur est impossible de supporter cette charge si l’administration Obama ne reconnaît pas au moins le défi crucial auquel est confronté le pays, et continue à laisser passer des individus qui risquent d’être impliqués dans des actes terroristes après leur admission sur le territoire.
 
Conclusion du sénateur Session : « Il ne fait aucun doute que personne ne détient un quelconque droit constitutionnel à exiger d’entrer sur le territoire des Etats-Unis. Ouvrir les portes relève de notre seule volonté et si nous le faisons, cela doit tenir compte de la protection de l’intégrité de notre pays ».
 

Jérôme Noël