Le chef de cabinet d’Obama promet des « mesures audacieuses » (totalitaires ?) de la part de la Maison Blanche.

Obama mesures totalitaires audacieuses
Denis McDonough, chef de cabinet de la Maison Blanche.

 
A moins d’un an de la fin de son mandat, Barack Obama serait-il tenté par de nouveaux actes totalitaires ? Au lendemain de son discours sur l’état de l’Union, le chef de cabinet du locataire de la Maison Blanche promet des « mesures audacieuses » d’ici à la fin de l’année en réponse à ceux qui avaient noté l’absence de l’habituelle rhétorique du cavalier seul, alors qu’Obama s’adressait à la Nation. « Nous voulons nous assurer que les mesures que nous prendrons ne resteront pas sans effet, à la merci du détricotage du Congrès » a affirmé haut et clair Denis McDonough.
 

Les « mesures audacieuses » d’Obama seront avant tout des mesures totalitaires

 
Outre le thème des armes à feu au sujet desquelles elle entend imposer une réglementation beaucoup plus stricte, l’administration Obama souhaiterait bien agir unilatéralement en imposant sa réforme sur l’immigration, alors qu’elle travaille en outre le Congrès au corps afin de fermer la prison de Guantanamo. Selon le chef de cabinet de Barack Obama, la Maison Blanche ne s’interdit aucun interventionnisme, la seule question que le président entend se poser étant : « Pourquoi pas ? » Et d’ajouter : « Voilà l’esprit dans lequel nous entendons entamer cette dernière ligne droite. »
 
Obama aurait-il déjà oublié son serment d’investiture prononcé à deux reprises pour chacun de ses mandats ? Aurait-t-il oublié qu’il a « juré solennellement de remplir fidèlement les fonctions de président des Etats-Unis », mais aussi « et dans toute la mesure de ses moyens de sauvegarder et de protéger la Constitution des Etats-Unis » ?
 

Dernière ligne droite d’Obama à la Maison Blanche

 
Or c’est cette même Constitution qui prévoit, dans la section 1 de son Article 1, que « tous les pouvoirs législatifs ci-après accordés seront conférés à un Congrès des Etats-Unis, composé d’un Sénat et d’une Chambre des Représentants ». Ou encore, dans la section III de l’Article 2, que le président des Etats-Unis « veillera à la bonne exécution des lois » votées par le pouvoir législatif, c’est-à-dire le Congrès américain.
 
Obama agirait ainsi au mépris de la Constitution des Etats-Unis qu’il est censé défendre et protéger en s’arrogeant le droit d’agir à sa guise, pour la postérité de son « règne » pourrait-on dire. Ainsi balaie-t-il d’un revers de manche le document fondateur de son propre pays qui d’une République risque bien de passer à une dictature – ou plutôt de continuer sur ce chemin où il s’est déjà bien engagé.
 

Nicklas Pélès de Saint Phalle