Dans son ultime discours de président devant l’Assemblée générale des Nations unies, le président Obama a tracé les grandes lignes d’une « correction de trajectoire » destinée à réaliser « l’intégration globale » qu’il appelle de ses vœux. Pour « réaliser cette grande avancée », le président américain s’est dit convaincu que « sur le long terme, renoncer à certaines libertés de décision (…) nous soumettre à des lois internationales sur le long terme reviendra à renforcer notre sécurité ».
En outre, bien que s’abstenant de mentionner le nom du candidat républicain Donald Trump, Obama a mis en garde contre les dangers d’un programme trop « américaniste ». Evoquant les besoins d’une « intégration globale », il a mis en garde contre un « nationalisme agressif », un « populisme vulgaire » – vision supposée propre à « l’extrême droite » – qui selon lui empêcherait de vivre notre « humanité commune ». L’agressivité, selon M. Obama, est le lot du nationalisme mais en aucun cas du mondialisme, cela va de soi. « Aujourd’hui, une nation entourée de murs en viendrait à s’emprisonner elle-même », a-t-il encore asséné, sans relever que son gouvernement venait d’accorder une aide historiquement élevée à Israël, qui précisément construit un mur tout au long d’une frontière sans même respecter sa délimitation reconnue par les accords internationaux.
Obama a fait son dernier discours devant l’ONU : engagé pour le mondialisme
Mais la moraline mondialiste ne s’embarrasse pas de telles subtilités. Ces considérations n’ont même pas suffi au le président sortant qui a poursuivi son entreprise de démolition du candidat républicain dans une enceinte internationale. En marxiste imbu de sa science, Obama a expliqué que si l’on voulait réduire le fossé entre riches et pauvres, on ne pouvait se fier au « capitalisme sans cœur » et qu’il convenait de permettre aux gouvernements d’augmenter encore leurs fonctions de redistribution. Les gouvernements réaliseront cet objectif d’égalisation économique, ajoute Obama, en « respectant les droits des travailleurs », en garantissant que ceux-ci « puissent s’organiser en syndicats indépendants » et qu’ils « obtiennent un salaire décent ». Il souligna qu’au cours de sa présidence les Etats-Unis avaient « travaillé avec de nombreux pays pour contrer les excès du capitalisme ».
Ne craignant pas de se couvrir de ridicule, Obama – qui déclara jadis qu’il « ne pouvait pas attendre » les votes du Congrès, légiférant seul avec son téléphone et son stylo – a déclaré que l’histoire enseigne que « les dirigeants autoritaires se retrouvent face à un dilemme : soit réprimer, ce qui multiplie les conflits intérieurs, soit trouver des boucs-émissaires à l’étranger, ce qui mène à la guerre ». Et pourtant…
Conflits à l’intérieur : pour Obama, c’est devenu une habitude.
Boucs-émissaires à l’étranger : pour Obama, c’est devenu une habitude.
La guerre : pour Obama, c’est devenu une habitude.
Toutes les conséquences d’un pouvoir confié à « un dirigeant autoritaire » sont devenues chaque jour plus flagrantes dans ces Etats-Unis présidés par Barack Obama.
Le testament politique d’Obama : renonçons aux souverainetés !
Tout en prenant soin de ne pas mentionner le nom de la candidate démocrate Hillary Clinton, Obama a décrit les événements récents survenus en Ukraine, qui résonnent curieusement comme des actions gouvernementales américaines sous la responsabilité de la secrétaire d’Etat d’alors, Hillary Clinton, ouvrant les portes des niveaux les plus élevés du pouvoir à Washington aux « donations » pour la Fondation Clinton. « En fait, prétendit Obama, le peuple d’Ukraine n’est pas descendu dans la rue par l’effet de quelque complot imposé de l’extérieur ; il a manifesté parce que leur pouvoir était corrompu et qu’ils n’avaient aucun autre recours ». On est prié de le croire.
Puis, tout en levant son verre en l’honneur de la liberté individuelle et de la civilisation américaine, le président en fin de course a reconnu qu’il comprenait « qu’une société traditionnelle puisse faire primer l’unité et la cohésion sur la diversité, comme le fait la mienne ». Mais en fait, Obama est tellement soumis à l’utopie du progrès et du mondialisme, qu’il a suggéré que les Etats-Unis abandonnent, entre autres, « toute forme de fondamentalisme », cette attitude qui « rend nos identités traditionnelles irréconciliables avec la modernité ».
Laisser céder l’identité occidentale devant l’islamisation
Cerise sur le gâteau, Obama s’est livré ensuite à son passe-temps favori : défendre l’islam, la religion, rappelons-le, de son propre père. Il est désormais flagrant que l’intégration mondialiste a provoqué un conflit des cultures : le commerce, les migrations, l’internet, tous ces phénomènes mettent en cause et déstabilisent les identités que nous aimons. Nous constatons que les sociétés libérales manifestent leur opposition quand elles voient que les femmes choisissent de se dissimuler sous des voiles. Nous entendons les protestations s’élevant contre les caricatures du « prophète » Mahomet publiées dans des journaux occidentaux. Mais nous constations que ces particularités incluses dans les « identités que nous aimons » sont désormais la dissimulation des femmes prônés par les musulmans et les « protestations » contre les « journaux occidentaux » qui osent publier des caricatures du « prophète » Mahomet.
Ainsi, aux Etats-Unis, les chrétiens devraient être forcés à violer les principes de leur propre foi en payant pour l’avortement, en autorisant les « transgenres » dans les piscines, en autorisant le « mariage » homosexuel et en gommant toutes les interdits religieux contre de telles dérives… tandis qu’à l’opposé, quand des musulmans assassinent des journalistes pour la publication d’un dessin, « il faut respecter l’opinion de gens qui en appellent à leurs traditions, à leur religion ».
Devant l’ONU, Obama en appelle à la redistribution mondiale des richesses
Etrangement, le président Obama a avoué, peut-être involontairement, que sa politique visant à forcer l’accueil de « réfugiés » aux Etats-Unis ne mènera qu’aux conflits intérieurs. « Honnêtement, nous pouvons comprendre qu’aucune puissance extérieure ne pourra forcer les différentes communautés religieuses ou ethniques à coexister sur le long terme », a-t-il déclaré. Pourquoi alors poursuit-il avec autant d’obstination sa politique d’installation de milliers de réfugiés syriens dans les collectivités américaines qui redoutent les conséquences d’une telle intégration forcée sur le voisinage ?
Un seul exemple suffit: celui de Twin Falls, dans l’Idaho. Il explique l’inquiétude des Américains soudainement confrontés à la présence de « différentes religions ou communautés ethniques ». La tension entre les migrants étrangers et les Américains y est flagrante, amplifiée par le viol en juin d’une fillette de cinq ans impliquant trois garçons « réfugiés » âgés de sept à quatorze ans. Ces tensions se manifestent aussi par des conflits scolaires, des baisses de salaires, une hausse de la criminalité de droit commun. Comme le site Breibart l’a par ailleurs signalé, l’administration sanitaire de l’Idaho a confirmé que sept réfugiés installés récemment ont été diagnostiqués, entre 2011 et 2015, positifs à la tuberculose. Et au moins un réfugié dans l’Etat est fiché comme individu à risque pour la sécurité nationale : Fazliddin Kurbanov, migrant ouzbek, a été poursuivi pour entreprise terroriste en 2015. L’acte d’accusation cite des fournitures de matériels à une organisation terroriste identifiée aux Etats-Unis et qui avait préparé une attaque.
La liberté américaine, a dit le président américain, doit être sacrifiée sur l’autel du gouvernement mondial prôné par l’ONU. CQFD.