L’Assemblée nationale vient d’adopter une loi limitant l’exposition aux ondes électromagnétiques. Une chose apparemment anodine qui trouve un accueil favorable dans le public non averti, toujours soucieux de santé publique. Sauf qu’il s’agit ni plus ni moins d’entraver le développement des réseaux de téléphonie et de transmission internet, donc de nuire au développement de l’économie et à la liberté de communication. Or, comme le note notre confrère Le Monde, « il n’existe pas de consensus scientifique sur les risques potentiels des radiofréquences sur la santé ». Ce nouveau texte est donc voté en application d’un principe de précaution qui tend à s’étendre demain à tout. A quand l’interdiction de la confiture de groseille ?