L’ONU ambiguë sur les rapports sexuels adultes/mineurs

ONU ambiguë sexuelle mineur
 

La commission internationale des juristes composée de 60 juristes éminents, ONG qui dépend de l’ONU et a son secrétariat à Genève, vient de rendre un rapport sur son « approche fondée sur les droits de l’homme » en matière de justice criminelle dont la partie concernant l’activité sexuelle des mineurs est au moins ambiguë, et plus probablement dangereuse.

On y lit en effet qu’une « activité sexuelle concernant des personnes qui n’ont pas l’âge légal fixé par la loi d’un Etat pour consentir peut être consensuelle en fait, sinon en droit ». Et de préciser que des individus « mineurs de 18 ans » ont le droit de « prendre une décision » à ce sujet et « d’être entendus dans une matière qui les regarde ».

Derrière les bonnes intentions affichées par ces « principes du 8 mars » se cache une inconnue déterminante : de quel âge parle-t-on ? La barrière des dix-huit ans n’est pas la question, l’âge légal du consentement étant de quinze ans en France, par exemple. Mais une fois « l’âge légal fixé par la loi d’un Etat » écarté, où les éminents juristes s’arrêteront-ils ? D’interprétation en interprétation et de glissement en glissement, ils ouvrent la porte d’abord à la mise sous emprise des adolescents, puis à la pédophilie. Que ce soit volontaire ou non. Et la personnalité du rédacteur du rapport, le Sud-Africain Edwin Cameron qui se définit comme « gay et fier de l’être » ne rassure pas. Pour lui, réprimer les relations entre adultes et mineurs revient à « codifier la discrimination » et produire « l’hostilité, l’exclusion, l’inégalité ». La démocratie inclusive supposerait-elle la pédophilie ?

 

PM