L’ordinateur d’Hunter Biden : une preuve désormais authentique pour la justice américaine

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Qui ne se souvient du fameux ordinateur d’Hunter Biden, confié un soir d’avril 2019 à un atelier de dépannage informatique dont le patron était un partisan de Trump, et qui fut rapidement confié au FBI, non sans qu’une copie ait atterri auparavant chez Donald… Alors qu’a lieu, depuis le 27 mai, le procès pénal du fils de Joe Biden, cet ordinateur est enfin reconnu, en toute justice, comme preuve recevable et acceptée par la défense. Coup de tonnerre. Quand on songe à tous les dénis et à toutes les accusations qui ont plu sur les Républicains depuis quatre ans, quand tout le monde médiatique et politique affirmait que c’était un faux et qu’on avait affaire à de la désinformation russe… La roue tourne.

En revanche, aucun regret n’est manifesté par les 51 anciens hauts agents du renseignement qui avaient signé une lettre de dénonciation pour sauvegarder les intérêts du père, à trois semaines de la présidentielle ! Le culot démocrate est vraiment total. Ils ont argué de leur vraie bonne intention du moment et du danger potentiel réel de l’époque, une posture déjà scandaleuse en elle-même : on n’accuse pas en fonction d’une supposition, d’autant plus quand on est membre du principal organisme d’enquête du gouvernement américain. Mais la vérité est encore bien plus déplorable : ils savaient, fatalement, que c’était faux.

 

Un événement capital pour « l’ordinateur portable de l’enfer », celui d’Hunter Biden

L’ordinateur doit pour le moment (car nombre d’autres données compromettantes s’y trouvent) servir à justifier le fait que Hunter Biden a sciemment acheté une arme à feu alors qu’il était toxicomane avéré et qu’il n’en avait, par là même, aucun droit. C’est le conseiller spécial américain David Weiss, nommé par Trump qui l’a accusé en septembre dernier de mentir sur cette consommation de drogue. Il fait donc face à trois accusations criminelles fédérales liées à cet achat en 2018, et encourt une peine maximale de 25 ans de prison.

Cet ordinateur est une plaie vivante pour le clan Biden qui n’a pas fini d’y être confronté. Dès le départ, l’occupant du Bureau ovale (qui n’y était pas encore) a tenté de refermer cette boîte de Pandore inattendue, en niant tout de son contenu, voire de son appartenance. L’ordinateur portable de Hunter n’était qu’une « campagne de diffamation », « un tas d’ordures », un « large éventail de désinformation russe » : il y avait « des preuves accablantes provenant de la communauté du renseignement ».

Précisément, quelles étaient ces preuves ? Il n’y en avait aucune. C’est la raison pour laquelle il y eut tant de stupéfaction lorsque le procureur du gouvernement sortit en pleine audience, le 4 juin dernier, le fameux MacBook Pro et l’apporta à la barre des témoins pour que l’agent du FBI, Erika Jensen, l’authentifie formellement. Ce qui fut fait grâce à des numéros de série et des enregistrements Apple : l’ordinateur appartient vraiment au fils pas vraiment prodigue, et son contenu n’a été d’aucune manière falsifié, dixit le FBI.

 

« Toutes les caractéristiques d’une opération d’information russe »

Sauf qu’un certain nombre de responsables des services de renseignement l’avaient totalement nié en 2020.

En effet, peu de temps après qu’une journaliste de Breitbart News rapporta pour la première fois l’histoire de « l’ordinateur portable venu de l’enfer » en octobre 2020, le New York Post lui emboîtait le pas avec un rapport choquant sur le contenu de l’ordinateur portable de Hunter Biden, qui démontrait, entre autres, des trafics d’influence notables pouvant entraver les ambitions politiques du père. Nous étions quelques semaines seulement avant les élections présidentielles : une telle nouvelle pouvait avoir une influence non négligeable sur le cours des événements.

Antony Blinken, conseiller principal de campagne de Joe Biden, orchestra donc une lettre, comme le rappelle LifeSiteNews, signée par 51 anciens ex-dirigeants de la CIA et membres des services de renseignement américains qualifiant de « canular russe » cette histoire d’ordinateur portable, le but étant de la soustraire au plus vite à l’examen public. Cette lettre parut dans Politico cinq jours exactement après le rapport du New York Post.

« Une telle opération serait conforme aux objectifs de la Russie, tels qu’ils ont été décrits publiquement et récemment par la communauté du renseignement, de créer un chaos politique aux Etats-Unis et d’approfondir les divisions politiques ici, mais aussi de saper la candidature de l’ancien vice-président Biden et d’aider ainsi la candidature du président Trump », écrivaient-ils.

Médias grand public et réseaux sociaux obtempérèrent illico. Le très gauchiste New York Times alla jusqu’à accuser la rigueur journalistique du New York Post dont le compte Twitter fut suspendu pendant deux semaines ! Tout cela permit à Joe Biden de balayer le scandale d’un revers de main lors du second débat présidentiel contre Trump…

Ce n’est que 500 jours plus tard, une fois le Démocrate bien installé dans le Bureau ovale, que CNN et d’autres nombreux médias, admirent que, finalement, l’histoire russe était fausse.

 

La justice américaine reconnaît enfin la preuve de la corruption du clan Biden

Et les signataires, venus protéger tambour battant les intérêts de leur candidat ? Comme le note Breitbart, pas un seul n’a reconnu avoir fait erreur, encore moins qu’il avait menti, cette seconde possibilité étant la plus probable. Comme l’ont déclaré plusieurs d’entre eux, il était « patriotique » de la signer… Et de se défendre en prétendant que le contenu de cette lettre reste vrai car « la Russie tente toujours de s’immiscer activement dans nos affaires intérieures ». En gros, cela pouvait être vrai, il fallait donc le dire : question de Sécurité nationale… L’hypocrisie est de taille mais elle prétend se défendre en toute bonne foi.

Ces personnes devraient « non seulement perdre leur habilitation de sécurité, mais il faudrait les juger pour avoir sciemment menti dans le but d’interférer avec les élections et de renverser le président des Etats-Unis », a déclaré à Newsmax une représentante républicaine. L’enjeu politique n’était, de fait, pas anodin : rappelons que cette élection a tenu à 44.000 voix dans trois Etats clés. Selon un sondage paru en janvier dernier, 71 % des Américains pensent que des rapports précis sur les magouilles du clan Biden auraient pu modifier l’élection présidentielle.

En reconnaissant le portable d’Hunter Biden et son contenu comme preuve acceptable, le FBI a donc fini par reconnaître ce qu’il savait être vrai depuis le début. Jolie démonstration de la politisation et de la corruption extrêmes des services de renseignements américains. Quand le mondialisme veut faire élire ses poulains corrompus, tous les moyens sont bons et rares sont les institutions qui demeurent intègres.

 

Clémentine Jallais