La journaliste américaine Sharyl Attkinson a récemment publié un livre dans lequel elle révèle que son ordinateur a été piraté par des personnes utilisant des logiciels appartenant au gouvernement américain.
 
Attkisson raconte qu’en septembre 2013, alors qu’elle couvrait les événements de Bengazi, des données se sont effacées de son ordinateur sous ses yeux, ligne par ligne, à une vitesse folle.
 
Trois experts ont examiné cet ordinateur, un pour le compte d’ Attkisson elle-même, les deux autres pour CBS News et les trois sont parvenus à peu près aux mêmes conclusions.
 

L’examen de l’ordinateur piraté accuse le gouvernement américain

 
Le premier, anonyme, affirme que l’ordinateur a été piraté par un logiciel du gouvernement tandis que le second, également anonyme, s’est contenté d’affirmer que « quelqu’un avait accédé à cet ordinateur », précisant toutefois que les compétences nécessaires étaient « bien plus grandes que les capacités du meilleur hacker non-gouvernemental »…
 
Un troisième spécialiste, dont le nom est donné dans le livre, Don Allison, ajoute un éléments à ceux qu’ont donné les deux premiers : « l’adresse ISP (trouvée dans l’ordinateur) est une meilleure preuve de l’entrée du gouvernement dans votre ordinateur que celle qu’invoquait le gouvernement lorsqu’il accusait la Chine d’avoir pénétré dans des ordinateurs américains ».
 
Le fait que cette journaliste enquêtait obstinément sur les « scandales téléphoniques » de l’administration au moment où son ordinateur a été piraté laisse penser que ce piratage avait des motivations politiques. Une hypothèse qui mériterait une enquête du Congrès…