Plusieurs milliers de chrétiens, juifs, musulmans, bouddhistes et hindous se sont rassemblés dimanche dernier à Rome pour réclamer une action internationale contre le réchauffement climatique. Réunis derrière une banderole « plusieurs religions, une seule planète », la manifestation interreligieuse a marché en direction du Vatican pour remercier le pape François pour sa récente encyclique sur l’environnement, Laudato Si’, sur la sauvegarde de la maison commune. Dans son texte, le pape François réclame lui aussi une action urgente pour lutter contre un désastre environnemental et encourage les dirigeants de la planète à entendre « tant la clameur de la terre que la clameur des pauvres »…
Des représentants de toutes les religions réunis à Rome contre le réchauffement climatique
Ces manifestants ne sont pas les seuls à avoir félicité le pape : des militants écologistes, des scientifiques et plusieurs personnalités religieuses ont également salué la parution de ce texte, quelques mois avant le sommet international organisé à Paris pour trouver un accord mondial sur le climat, sous l’égide de la très antichrétienne Organisation des Nations-Unies…
Cette manifestation n’était pas le fruit du hasard. L’idéologie environnementale est strictement relativiste : le passage par les actions interreligieuses n’est qu’une étape vers l’avènement d’une spiritualité globale panthéiste et adoratrice de la terre elle-même. Aucune place pour l’enseignement catholique dans le discours des activistes écolos : l’Homme est un mauvais fruit de l’évolution, devenu néfaste pour la création elle-même…
Le pape François salue la manifestation interreligieuse et réclame une meilleure protection de la terre
Cela n’a pas empêché le pape François de féliciter les manifestants réunis à Rome, qu’il a d’ailleurs encouragés à réclamer une meilleure protection de la terre. A la fin l’Angelus dominical, le pape a lancé : « Je salue en particulier les participants à la marche “Une planète, une famille”. J’encourage la collaboration entre les peuples et les associations de différentes religions pour la promotion d’une écologie intégrale. »
Dans son encyclique, le pape impute à l’homme une responsabilité dans le réchauffement climatique, comme le font tous les écologistes en vogue : cette responsabilité n’est pourtant pas prouvée, et de nombreux scientifiques la réfutent, expliquant le réchauffement climatique en cours par des variations naturelles de températures et en particulier par les variations de l’activité solaire.