Le pape presse les Nations Unies à agir contre le réchauffement climatique…

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« Le temps est compté ». C’est ce qu’a déclaré le pape François dans un message adressé hier à Manuel Pulga Vidal, ministre de l’environnement du Pérou et président de la COP 20 (conférence des Nations Unies sur le climat) qui se termine aujourd’hui à Lima.
 

Agir contre le réchauffement climatique : une urgence éthique

 
Le pape a insisté : « Il existe une claire, définitive et impérative urgence éthique d’agir », affirmant que les changements climatiques « affectent toute l’humanité, en particulier les pauvres et les générations futures ». Il a ensuite appelé à trouver une réponse collective, qui dépasse « les intérêts et les comportements particuliers » et puisse se développer « à l’abri des pressions politiques et économiques ».
 
Une « urgence » qui a également été soulignée par une dizaine d’évêques catholiques venus des cinq continents pour assister à cette conférence des Nations Unies qui réunissait les 195 pays signataires de la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.
 
Pendant que les responsables mondiaux travaillaient à un accord multilatéral qui devrait être signé à Paris fin 2015, les évêques ont publié une déclaration commune, signée notamment par Mgr Marc Stenger, évêque de Troyes, dans lequel ils insistent sur les « impacts dévastateurs » du réchauffement climatique « sur la sécurité alimentaire, la santé et l’immigration », et le « grand nombre de souffrances dans les peuples, à travers le monde ».
 

Le pape et les évêques à l’unisson avec les Nations Unies

 
A l’instar des grandes institutions internationales, ces évêques ont pointé l’Homme du doigt, affirmant que la cause de cette situation était principalement « dans les systèmes économiques globaux dominants, qui sont des créations humaines ».
 
En France, la Fédération protestante (FPF) a également édité un texte de réflexion éthique et théologique sur les changements climatiques dans lequel elle appelle à l’adoption d’un accord universel ambitieux pour l’avenir écologique de la planète…
 
Le pape, comme ces évêques et autres autorités chrétiennes, semble oublier que l’alarmisme en matière de climat ne repose sur aucune donnée sérieuse puisqu’aucune température n’a augmenté depuis maintenant 18 ans.
 
Mais plus grave encore, il se rallie à une lutte qui n’est pas d’abord économique, bien que les conséquences soient désastreuses à ce sujet, mais philosophique et donc religieuse.
 
Le but de cette lutte acharnée est une véritable Révolution : changer l’idée de l’homme que l’on a aujourd’hui et que l’Eglise catholique défend depuis ses origines.
 
Avec cet écologisme, l’Homme n’est plus le sommet de la Création mais une conséquence de l’évolution qui nuit à la Nature…
 
Lorsque cette idée sera acquise, le christianisme s’effondrera et la Bible deviendra incompréhensible et ridicule…
 
D’après les sondages, le pape culmine à 60% d’opinions positives dans l’opinion mondiale, bien au-delà donc de l’estime que porte le monde à l’enseignement de l’Eglise… Ce fossé devrait faire réfléchir. Comme doit faire réfléchir l’accueil bienveillant que font les médias à ce discours nettement politique : pourquoi ne le rappellent-ils pas au respect d’une stricte laïcité ?