Le pass culture est un dispositif conjoint du ministère de la Culture et de celui de l’Education nationale, qui dépensent respectivement chaque année 210 et 47 millions d’euros, afin de permettre aux jeunes d’aller au spectacle avec l’argent du contribuable. En période de vaches grasses, pourquoi pas ? La difficulté tient en une question : quels spectacles y sont éligibles, et sur quels critères ? Les critères restent flous mais le résultat se lit facilement : la fête de l’Huma est éligible, le Puy-du-Fou ne l’est pas. Autrement dit, la culture et son pass sont des instruments pour gagner les esprits à l’idéologie d’extrême-gauche, Gramsci en avait rêvé, Jack Lang, inamovible ministre pendant vingt ans, l’a fait. Et Rachida Dati, malgré ses dents longues, ses Louboutin et son amour pour Sarkozy, ne le défait pas. La « Lyon antifa fest » dont les organisateurs prétendent faire le « rendez-vous incontournable des cultures antifascistes » est en effet éligible au pass culture, ce qui agace Anne Sicard, professeur d’historie et député Identité-Libertés. En 2021 en effet, dans la vidéo de présentation du festival, des rapports scandaient « tous les flics sont des bâtards », et cette année, l’invité vedette de ce « concert antifa et anti-flic » se nomme Da Uzi, « rappeur interpellé pour train de drogue et port d’arme non autorisé ». Aussi Anne Sicard a-t-elle demandé à Rachida Dati de « retirer ce concert de la honte de la programmation du Pass Culture. L’argent des Français ne doit plus financer les concerts d’extrême gauche organisés par les amis du député fiché S Raphaël Arnault ».











