Les pauvres, premières victimes de l’énergie « verte » en UE

Les pauvres, premières victimes de l’énergie « verte » en UE
Le soutien de l’Union européenne à l’énergie « verte » se poursuit avec la nouvelle Commission présidée par Jean-Claude Juncker, avec les conséquences néfastes que l’on connaît pour l’industrie de l’UE. Et bien entendu, ce sont les plus pauvres qui en sont les premières victimes, puisque le coût exorbitant de ces énergies aléatoires comme l’éolien et l’énergie solaire et les subventions publiques qui les alimentent reposent sur les consommateurs.
 

La politique de l’énergie verte de l’UE : un modèle de ce qu’il ne faut pas faire

 
« Un modèle de ce qu’il ne faut pas faire », écrivait l’an dernier le Washington Post bien qu’il partage le dogme d’un réchauffement climatique d’origine humaine. Le Dr Benny Peiser, directeur du Global Warming Policy Foundation (climatosceptique) pointe les avantages tirés de l’installation des éoliennes et autres panneaux solaires subventionnés sur les terres et immeubles de grands propriétaires ou des communes qui en obtiennent des revenus immédiats – pendant que les plus pauvres en Europe font face à des factures d’électricité qui ne cessent de grimper.
 
S’exprimant devant le comité de l’environnement et des travaux publics du Sénat américain, Peiser a affirmé que « cet hiver, des millions de familles vont devoir choisir entre se chauffer et manger ; elles sont nombreuses à ne plus pouvoir payer, alors on leur coupe le courant ».
 
Pendant ce temps les « règles vertes » de l’Union européenne deviennent toujours plus strictes. Peiser n’a pas eu de mal à montrer que l’UE est en train de mettre en place les obstacles à son propre développement, voire à sa propre survie. « Les leaders européens étaient convaincus que le développement d’une économie à bas carbone basée sur les “renouvelables” allait donner à l’Europe un avantage compétitif. C’est dans le cadre de ce climat politique que les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE ont lancé la Stratégie de Lisbonne en mars 2000, avec pour objectif la transformation de l’Europe en “l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde, capable de développement économique durable avec des emplois plus nombreux et de meilleure qualité et une plus grande cohésion sociale ».
 

Un coût insupportable aux plus pauvres

 
Quinze ans plus tard la lecture de cette promesse ne provoque plus que des sourires amers. La crise européenne risque de « contaminer le monde » assure Peiser, citant l’OCDE. Le résultat de tout cela est que l’industrie a été transférée vers des zones de la planète où l’on pollue bien plus et où aucune limite pratique n’existe sur les émissions de carbone.
Pour Peter Lilley, parlementaire britannique, la loi du Royaume-Uni de 2008 sur le changement climatique est la plus coûteuse depuis celle du « Welfare State » (Etat providence) et représente un coût par foyer de plus de 17.000 £. Pour Open Europe, la facture énergétique des industries moyennes a augmenté de 9 % en 2013 en raison de réglementations et d’objectifs européens ; l’augmentation liée aux objectifs climatiques devrait atteindre 23 % d’ici à 2020.
 
En dernière analyse, c’est toujours le consommateur ou le contribuable qui paie.